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«Violences éducatives ordinaires» : fessées, chantage, humiliations... Que risquent les parents ?

De nombreuses associations de protection de l'enfance dénoncent ces violences verbales, psychologiques ou physiques. [Adobe Stock]

En France, et ailleurs dans le monde, des millions d'enfants sont victimes de violences éducatives ordinaires. Des agissements qui sont pourtant reconnus par la loi. Qu'en est-il de ces sanctions ?

Une fessée, des insultes ou encore des punitions humiliantes… Il existe de nombreux types de violences éducatives ordinaires envers les enfants. Souvent exercées par les parents, mais également par l’entourage ou des professionnels de l’enfance, ces violences sont reconnues par la loi.

En 2019, le Sénat a adopté une loi relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires indiquant que «les titulaires de l'autorité parentale doivent l'exercer sans violence et ne doivent pas utiliser la violence physique, verbale ou psychologique, les châtiments et l'humiliation à l'encontre de l'enfant».

Des enfants violentés dès leur plus jeune âge

Malgré cela, aucune sanction pénale n’accompagne encore cette loi. «Ainsi, tout parent peut encore user de la violence éducative ordinaire sans risque de sanction pénale», regrette notamment la fondation Action Enfance, qui lutte et agit pour la protection de l’enfance.

Pour sensibiliser la population à ces violences récurrentes à travers le monde et alors qu’un enfant sur deux serait victime de ces VEO avant l’âge de 2 ans, de nombreuses initiatives sont lancées, à l’image de la campagne de prévention des violences éducatives ordinaires de l’association StopVEO qui débute cette semaine.

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