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Européennes, blocage des universités, Marseille… Voici ce qu’il faut retenir du dernier entretien d’Emmanuel Macron

Le président de la République a reconnu quelques regrets, tout en condamnant les blocages des universités par des étudiants pro-palestiniens. [Christophe Ena/Pool via REUTERS]

Au travers d’un long entretien, Emmanuel Macron s’est exprimé ce dimanche sur différents sujets qui ont fait l’actualité ces dernières semaines, des blocages des universités par des étudiants pro-palestiniens, à la rumeur l’annonçant comme candidat aux prochaines municipales à Marseille.

Un vaste retour sur l’actualité. Dans un entretien publié ce dimanche par nos confrères de La Tribune et de La Provence, Emmanuel Macron est revenu sur un certains nombres de faits qui ont beaucoup fait réagir ces dernières semaines, prenant également le temps de répondre à des rumeurs et même d'évoquer certains regrets.

Dans un premier temps, le chef de l’Etat a condamné «avec la plus grande fermeté» les blocages dans les universités par des étudiants pro-palestiniens qui ont lieu régulièrement depuis quelques semaines.

«Je comprends très bien que ce qui se passe aujourd'hui en particulier à Gaza bouleverse. La France appelle d'ailleurs à un cessez-le-feu immédiat, mais empêcher le débat n'a jamais aidé à la résolution d'un conflit», a-t-il souligné.

Le président, relevant la nécessité que la jeunesse s’engage, s’est dit «favorable» à l’évacuation par les forces de l’ordre des universités bloquées «à la demande des établissements».

Face à ces blocages, de plus en plus récurrents, la ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a demandé jeudi aux présidents d'universités de veiller au «maintien de l'ordre» public, en utilisant «l'étendue la plus complète des pouvoirs» dont ils disposent.

Gabriel Attal au secours de Valérie Hayer ?

Alors que la campagne des européennes bat son plein, la candidate de la majorité présidentielle, Valérie Hayer, peine à faire décoller sa liste. Selon le dernier baromètre OpinionWay pour CNEWS, diffusé le 3 mai, celle-ci obtiendrait 17% des intentions de vote, loin derrière le Rassemblement national (29%).

Afin d’apporter du poids à cette candidature, plusieurs cadres de la macronie ont rejoint la liste. Pour autant, le chef de l’Etat a souhaité que Gabriel Attal s’implique davantage pour soutenir Valérie Hayer.

«Je souhaite qu'il s'engage au maximum dans la campagne en faisant des débats, des meetings, en allant sur le terrain. C'est ce que je lui ai demandé, comme aussi à l'ensemble du gouvernement», a déclaré le président, alors que la rumeur d’un débat entre le Premier ministre et Jordan Bardella a récemment été relancée.

Le futur candidat à la mairie de Marseille ?

Initiateur du plan «Marseille en grand» pour rattraper les retards de la deuxième ville de France notamment dans les écoles et les transports, le président Emmanuel Macron a exclu toute candidature aux municipales de 2026.

«Certains ont peut-être regardé cette possibilité, mais je ne serai pas candidat, à quoi que ce soit», a répondu le chef de l'Etat.

Alors que la cité phocéenne se prépare à l’arrivée de la flamme olympique, le 8 mai prochain, Emmanuel Macron a rappelé «l’immense affection», qu’il porte à une ville qui, selon lui, dispose «d’un potentiel extraordinaire». «Il faut qu’on aide Marseille», a-t-il ajouté.

Plus de proportionnelle aux législatives

Emmanuel Macron s’est dit favorable à l’introduction d’une «part de proportionnelle» aux élections législatives, considérant que ce «serait bon pour la démocratie». Une promesse datant même de 2017.

Lors de la campagne 2022, le président s'était de nouveau dit favorable à la proportionnelle, ouvrant même la porte à une proportionnelle intégrale, avec un nombre de sièges proportionnel au total des suffrages obtenus.

De nombreux regrets

Lors de son entretien, le chef de l’Etat a émis des regrets sur certains échecs de sa politique. «J'aurais voulu faire la réforme des retraites par points promise pour le premier quinquennat. La crise des gilets jaunes puis le Covid nous en ont empêché», a-t-il souligné.

Emmanuel Macron aurait «aussi aimé mener à son terme la réforme institutionnelle stoppée en 2018», percutée par l'affaire Benalla. Elle prévoyait notamment la réduction du nombre de parlementaires et l’introduction d'une dose de proportionnelle.

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