Le futur de la maison était bien présent lors du CES qui a fermé ses portes ce samedi 9 janvier à Las Vegas. Le salon high-tech a permis aux marques de faire la démonstration de ce qui nous attend cette année en matière de domotique.
Des ampoules qui veillent sur notre sommeil. Des aspirateurs qui nous libèrent de tâches ingrates. Un réfrigérateur qui notifie la liste des courses à faire. Un thermostat qui optimise le chauffage. Des caméras qui identifient les visages sur le pallier... La maison connectée va profiter de multiples applications et changer nos usages intérieurs. Un marché qui pèse désormais 1,1 milliard d’euros outre-Atlantique, selon la Consumer technology association.
Les géants LG, Samsung et Panasonic ont notamment dévoilé des produits intéressants dans ce domaine. La plupart fonctionnent d’ailleurs de pair avec des applications smartphones dédiées, à l’instar du CordZero Hombot Square Turbo + de LG (photo ci-dessous). Ce petit robot-aspirateur peut nettoyer la maison seul, mais il est aussi possible de le piloter à distance grâce à la réalité augmentée. Ses caméras permettent de voir la pièce dans laquelle il se trouve et l’on peut lui indiquer où aller. Plus loin, il peut aussi faire office de système de vidéosurveillance.
Autre produit tendance au CES, des capteurs discrets capables de dire si une porte ou une fenêtre a été ouverte ou encore si un cycle de lavage est terminé... Face à la multitude de ces objets connectés, les marques cherchent à leur trouver un hub unique. Et la télévision est envisagée comme une piste sérieuse. Du fait de sa position dans le salon, elle «pourrait devenir un élément central pour les relier», estime Stéphane Curtelin, directeur marketing de LG France.
Toutefois la domotique ne se développe pas ne manière homogène dans tous les pays. Si les Américains s’avèrent déjà bien servis dans le secteur, l’Europe accuse encore du retard. «C’est un marché très fragmenté dans ce domaine, précise Stéphane Curtelin. Il faut pour chaque pays européen trouver les bons partenaires pour que l’interface soit unique. C’est ce qui freine encore son développement.»