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Quand la réalité virtuelle sert à donner des cours d'éducation sexuelle

La réalité virtuelle permet au spectateur, muni d'un casque visuel, d'être complétement immergé dans le film qu'il regarde. [AFP Archives]

On reproche souvent au porno de ne pas refléter la réalité. «Virtual sexology», une vidéo à 180 degrés, a décidé de mettre en scène une star de l'industrie pornographique dans des cours d'éducation sexuelle destinée aux habitués des films X.

Le film a été élaboré à l'aide d'un sexologue et promet de donner des conseils à la fois «pour son propre plaisir et pour celui de sa partenaire». La réalité virtuelle permet de voir August Ames, une célèbre actrice porno, debout dans une chambre au côté de l'utilisateur. La jeune femme guide celui-ci à travers une série de courtes démonstrations comprenant notamment des techniques de respiration qui permettent de se concentrer sur le plaisir sexuel.

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C'est le travail, dans les années 1960, des médecins William Masters et Virginia Johnson, experts en sexologie, qui a inspiré «Virtual sexology». Dans leur ouvrage «Human Sexual Response», les deux sexologues ont introduit de nouveaux concepts dont la possibilité pour une femme d'avoir plusieurs orgasmes au cours d'un rapport. L'entreprise BaDoink VR, à l'origine de ce film qu'elle qualifie de «pédagogique et divertissant», a fait appel à Hernando Chaves, un professeur de sexologie, pour construire le scénario. «L'éducation sexuelle en réalité virtuelle peut être bénéfique pour améliorer la qualité des relations sexuelles», témoigne le professeur.

Et pour encore plus de réalisme, l'expérience inclut un sextoy synchronisé aux mouvements de l'actrice. «Virtual sexology» répond ainsi à une obsession vieille comme le monde : celle de la performance sexuelle.

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