C’est un serpent de mer numérique qui ressurgit à nouveau. Le bouton «Je n’aime pas» est actuellement en test auprès de certains utilisateurs aux Etats-Unis sur Facebook Messenger.
«Nous cherchons sans cesse à ajouter des fonctionnalités amusantes à Facebook Messenger. Nous menons toutefois la phase de test à petite échelle, et observons la façon dont les gens expriment leurs émotions en fonction des messages reçus» a justifié Facebook auprès du site TechCrunch qui l’interrogait sur l’apparition de cette fonctionnalité. «Cela signifie que si tout le monde n'y a pas accès, si les gens l'adoptent, nous pourrions le généraliser à tous les utilisateurs» poursuit le porte-parole de Facebook.
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Facebook s’est toujours refusé à faire apparaître ce pouce tourné vers le bas, malgré les réclamations de ses utlisateurs. C'est donc de manière pragmatique les développeurs de Facebook l'ont introduit. A la faveur de la mise à jour l’application Facebook Messenger sur iOS10, ils ont intégré la possibilité d’ajouter des émojis pour commenter rapidement son fil de discussion. Les testeurs y retrouvent la plupart des émojis ajoutés par Facebook il y a maintenant un an sur son site afin de permettre à chacun de préciser ses émotions (rire, pleurs, grognement…). Et donc ces fameux pouces qui font la signature du réseau social.
Un pouce pour dire «Non»
Facebook a précisé à TechCrunch que l’apparition de ce symbole dans la palette des réactions possibles à une conversation devait être entendu comme un bouton pour dire «Non» et non pas pour dire «Je n'aime pas». Les pouces vers le haut et vers le bas seraient donc selon le réseau social à privilégier pour exprimer un accord ou un désaccord suite à une question, un choix ou un avis exprimé.
En conclusion, si les utilisateurs testeurs adoptent effectivement le sens que Facebook veut donner à ce pouce dirigé vers le bas, alors son introduction pourrait être envisagée sérieusement. Autrement, cela ne changera rien.