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Obama à Hollande : "François, on avait dit que tu pouvais enlever la cravate !"

François Hollande et Barack Obama, le 18 mai 2012, à Camp David. [BRENDAN SMIALOWSKI / AFP]

Barack Obama a fait remarquer à son homologue François Hollande qu'il avait le droit d'enlever sa cravate, après que le nouveau président français eut été le seul dirigeant à porter cet accessoire vendredi en arrivant au sommet du G8 à Camp David.

Barack Obama, pantalon de toile marron et veste sombre sur chemise ouverte, a accueilli en soirée tous les dirigeants du G8 et de l'Union européenne à l'entrée de la "Laurel Lodge", le principal corps de bâtiment du complexe de Camp David, la résidence de campagne des présidents américains.

Tous les hommes, du président de la Commission européenne José Manuel Barroso au Premier ministre japonais Yoshihiko Noda, s'étaient abstenus comme le président américain de porter une cravate. La seule femme de la réunion, la chancelière allemande Angela Merkel, était vêtue d'une ample veste saumon et d'un pantalon clair.

"François, on avait dit que tu pouvais enlever la cravate !"

François Hollande, qui est arrivé en dernier, arborait quant à lui une cravate sombre, ce que n'a pas manqué de relever Barack Obama."François, on avait dit que tu pouvais enlever la cravate !", s'est écrié le président américain. Le président français a répondu en anglais: "pour ma presse !"

"Pour ta presse, il faut que tu présentes bien", a alors convenu Barack Obama, alors qu'une haie de photographes immortalisait cette arrivée. Les deux dirigeants ont ensuite suivi les autres chefs d'Etat dans le bâtiment, pour évoquer les dossiers brûlants sur la scène internationale autour d'un dîner de travail.

Un peu plus tard dans la soirée, la Maison Blanche a diffusé une photo officielle du dîner, sur laquelle François Hollande assis à côté du président américain, ne porte plus de cravate ! 

Avant le sommet du G8, les deux présidents avaient échangé quelques blagues lors d'un entretien dans le Bureau ovale. A l'Américain qui lui rappelait qu'il avait commis une étude en 1974 sur l'économie des fast-foods, le Français a remercié Barack Obama de sa "grande connaissance" de sa vie personnelle. "Je ne veux rien dire qui puisse laisser penser que les cheeseburgers puissent avoir quelque défaut que ce soit", a ironisé François Hollande.

Très en verve, le président français a lancé, en anglais, à l'intention de la presse américaine: "No declaration on French fries".

 

 

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