La patience de la police a des limites. Tomomi Monmae, une Japonaise de 44 ans, en a fait les frais.
Cette habitante de Sakai, dans la province d’Osaka, a été arrêtée cette semaine après avoir appelé sans raison le numéro d’urgence des forces de l’ordre… 15.000 fois en six mois.
Avant de l’appréhender, les policiers ont bien tenté de la résonner. Pour stopper le harcèlement, ils ont effectué pas moins de soixante visites au domicile de cette chômeuse, sans succès. Pire, le 31 juillet dernier, selon un agent, «elle a fait le numéro d’urgence 927 fois», soit un coup de fil toutes les quatre-vingt-dix secondes, nuit comprise.
«A chaque appel, elle n’inventait même pas une histoire, elle disait seulement tout ce qui lui passait par la tête», s’est désolé le policier.
Le plus étonnant, c’est que Tomomi ne souffre d’aucun trouble mental. Seul l’ennui expliquerait son attitude.
Mais ce petit jeu pourrait lui coûter cher. Accusée d’obstruction au travail de la police, la farceuse risque trois ans d’emprisonnement et une amende de 3.000 euros.
Un Américain arrêté près de 1.500 fois depuis 1970