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«Si j'avais vu des flèches je les aurais suivies» : ils vont en Corse pour des vacances mais prennent le mauvais ferry

Il aura fallu trois heures de voiture à la famille pour rejoindre Propriano. [PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP]

Cet été, une famille s’est retrouvée sur un bateau en direction de l’Île-Rousse, alors qu’elle devait se rendre à Propriano, en Corse. Le père de famille s’est exprimé ce mardi, comptant bien être dédommagé.

Tout était réuni pour passer les meilleures vacances possibles, mais c’était sans compter sur un imprévu de taille. En juin dernier, Julien et sa famille mettait les voiles direction Propriano, en Corse. Partis du port de Marseille pour prendre le ferry, la petite famille s’est finalement retrouvée en route vers l’Île-Rousse… à l’opposé de leur destination initiale.

La faute à de mauvaises indications de la part des employés de la compagnie Corsica Linea, d’après les déclarations du père de famille à RMC : «J’ai passé le premier portail de sécurité, avec le contrôle des cartes d’identité, puis ils m’ont dirigé vers le second portail, où ils vérifient la sécurité du véhicule. Là l’agent me montre le chemin à prendre, donc j’ai suivi ses consignes.»

Lorsque Julien et sa femme se rendent compte de l’erreur, le bateau était déjà parti, impossible de faire demi-tour. Il aura fallu trois heures de voiture à la famille pour rejoindre Propriano. Une journée de vacances gâchée, que le père n’avait toujours pas digéré.

Des négociations compliquées

Si le début des vacances s’annonçait mal, la famille a tout de même pu profiter paisiblement du reste de son séjour. Cependant, Julien ne compte pas en rester là : «c’était hyper simple de prendre un autre bateau. Personne ne nous a arrêtés. Je me dis que si ça avait été un bateau pour la Tunisie ou l’Algérie, ça aurait été une autre histoire», a-t-il expliqué.

Il s’est donc empressé de contacter la compagnie dès son retour de vacances, qui lui a simplement répondu «qu’il fallait suivre les flèches pour aller au bon bateau». «Je ne suis pas un imbécile, si j’avais vu des flèches, je les aurais suivies», a déclaré Julien.

En dédommagement, l’entreprise lui a proposé un bon d’achat de 40 € au titre de «l’erreur humaine», qu’il a refusé. Mais ne voulant pas en rester là, Julien a fait appel à la station de radio pour appuyer sa demande.

Contactée par la rédaction, la compagnie a finalement reconnu son erreur et a proposé un nouveau dédommagement à hauteur de 120 €. Tout en rappelant qu'elle avait pris en charge la famille lors du voyage, en lui offrant le repas ainsi qu’une cabine pour la nuit.

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