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Loterie : elle partage son ticket gagnant sur Facebook, un escroc récupère le gain avant elle

Le voleur a récupéré très facilement la photo partagée sur le compte Facebook de Drena Harris, puis s’est rendu dans un point de vente de la loterie. [BRANDON BELL / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP]

Une Américaine originaire de l'Indiana qui avait remporté 500 dollars à la loterie s’est vu voler son gain par un escroc, après avoir partagé son ticket gagnant sur les réseaux sociaux.

La chance a finalement mal tourné pour Drena Harris. Cette Américaine, adepte de la loterie «Hoosier» de l’Indiana, avait récemment décroché un très joli gain de 500 dollars (soit l’équivalent de 458 euros). Dans l’euphorie du moment, elle avait décidé de partager son ticket gagnant sur son profil Facebook.

Une idée qui s'avèrera très mauvaise. Un escroc a en effet profité de cette publication qui lui a servi à récupérer l’argent avant elle.

«Nous ne pouvons pas payer deux fois»

Le stratagème a ainsi été très simple. Le voleur a récupéré très facilement la photo partagée sur le compte Facebook de Drena Harris, puis s’est rendu dans un point de vente de la loterie.

Contrairement aux loteries plus importantes, proposant des milliers voir des millions de dollars, les points de vente de la loterie «Hoosier» sont en capacité de verser immédiatement l’argent dû aux gagnants en espèces, pour des gains allant jusqu’à 600 dollars.

Il a donc suffi au fraudeur de présenter la photo volée de Drena Harris. Aucun contrôle n’a été réalisé, lui permettant aisément de récupérer cette somme. Après avoir appris la supercherie, la victime a saisi la commission de la loterie qui refusé de lui donner les 500 dollars qui lui revenaient.

Chuck Taylor, directeur des affaires juridiques de la loterie, s’est exprimé auprès du média local WKRC, «Si elle avait agi rapidement en venant directement après avoir gagné, nous aurions peut-être pu faire le nécessaire. Mais la personne qui est venue récupérer l’argent s’est présentée deux mois après l’obtention du gain».

Il était donc trop tard, d’autant plus que le magasin dans lequel la jeune femme avait acheté son billet a fermé peu de temps après, impossible donc de récupérer une quelconque preuve. Chuck Taylor a ensuite conclu en déclarant que «la situation ne ravissait personne», mais malheureusement, «nous ne pouvons pas payer deux fois».

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