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God of War Ragnarok : notre test de l'un des jeux de la décennie

Promis comme LE jeu d'aventure de cette fin d'année sur PS5 et PS4, God of War Ragnarok se devait d'écraser la concurrence pour s'imposer. Mais saura-t-il reproduire le miracle de son prédecesseur sorti en 2018 ? Voici notre verdict à quelques jours de sa sortie le 9 novembre prochain.

Le God of War de 2018, réalisé par les Américains de Santa Monica Studio, se hisse aujourd’hui encore dans le top 5 des meilleurs jeux du millénaire. Oui, rien que ça. Il faut avoir à l’esprit ce «détail» pour bien saisir l’importance de la sortie, le 9 novembre prochain, de sa suite intitulée God of War Ragnarök en exclusivité sur les consoles PlayStation (4 et 5).

Difficile de succéder au chef-d’œuvre imaginé par le game director Cory Barlog et ses équipes il y a quatre ans. C’est Eric Williams qui reprend le flambeau, Barlog étant passé du côté de la production pour une aventure épique et un challenge en termes de création, qui ne l’était pas moins.

L'odyssée d'un père et son fils

Mais God of War c’est quoi ? Un jeu d’action et d’aventure qui met en scène Kratos, un ancien général spartiate et son fils Atreus (aussi désormais appelé Loki), dans un récit qui s’inspire des mythologies nordiques. On partage ici la table de Thor, d’Odin et de Tyr alors qu’on retrouve la déesse Freya, bien décidée à venger la mort de son fils Baldur. Dans cette épopée à travers les différents royaumes qui composent cet univers mythologique, le duo père/ fils, aidé par quelques précieux alliés, va devoir affronter un incroyable bestiaire.

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Si les combats occupent une part importante de l’aventure, les énigmes (essentielles à la progression) ponctuent le déroulement d’une aventure où, une fois encore, la narration est aussi primordiale que remarquable. Car God of War c’est avant tout, au-delà des affrontements entre divinités, l’histoire d’un père et de son fils qui grandit.

Un monde imaginaire à la fois fantastique et violent

Le récit se poursuit après l’épisode de 2018 qui fut troublant de justesse. Peut-être le ton est-il un peu plus léger ici dans cette histoire d’une relation entre un père et son adolescent appelé à un mystérieux destin ? Les textes sonnent juste, tout comme les voix des comédiennes et comédiens (en anglais avec la voix gutturale de Christopher Judge et en français celle de Frédéric Souterelle) alors que les compositions du talentueux Bear McCreary achèvent de nous immerger dans un monde imaginaire à la fois fantastique et violent.

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God of War Ragnarök s’illustre, tout comme son prédécesseur par le caractère viscéral de ses affrontements épiques qui peuvent opposer Kratos, mais pas que lui, à des monstres colossaux. Une des marques de fabrique God of War qui avec Ragnarök gagne en intensité mais aussi en possibilités, de nouveaux coups font leur apparition et viennent compléter une palette d’actions toujours aussi spectaculaires. Oui, on retrouve clairement ses marques et cet opus marche aussi dans les pas du précédent mais il parvient toutefois à s’en démarquer à de nombreux niveaux.

L’art de la suite est un art délicat. Trop de nouveautés et on vous dira que vous dénaturez le projet. Pas assez et vous serez critiqué pour ne pas suffisamment innover. A ce jeu, Ragnarök ne s’en tire pourtant pas mal. Une plus grande variété d’ennemis et d’action, de nouvelles possibilités d’amélioration de son équipement, une plus grande durée de vie que son prédécesseur (comptez entre trente et quarante heures pour aller au bout de l’aventure !), des environnements plus nombreux (et toujours magnifiques)… Bref, Ragnarök s’avère être bien plus qu’une simple suite. Sans dénaturer son œuvre, Santa Monica livre une aventure splendide, épique et passionnante. Un des plus grands jeux de l’année. Peut-être de la décennie ? Comme prévu.

God of War Ragnarök, Sony, le 9 novembre sur PS5 et PS4.

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