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Pourquoi le Crazy Horse s’appelle-t-il comme ça ?

God Save Our Bareskin [Ornella Piacentile]

Un dîner spectacle à Paris, ça vous dit ? Touristes et Parisiens se précipitent dans ce célèbre cabaret pour se plonger dans un univers de paillettes. Mais avant de découvrir cette scène mythique, riche d’histoire et de talent, nous vous proposons de percer le mystère entourant ce nom connu de tous : Crazy Horse. Nous explorerons son origine, son évolution au fil des années, et comment il est devenu un incontournable des nuits parisiennes.

Découvrez les coulisses, les anecdotes et les figures emblématiques qui ont marqué l'histoire de ce lieu exceptionnel.

Un décor inspiré d’un western

Puisque nous abordons les origines du Crazy Horse, profitons-en pour évoquer son fondateur : Alain Bernardin. C’est en mai 1951 que le créateur de l’art du nu fonde le Crazy Horse Saloon. Oui, c’est le nom d’origine de ce célèbre cabaret parisien. 

L’idée qui trottait dans la tête de cet homme ambitieux : mettre en scène le strip-tease à l’américaine en proposant un mélange subtil d’érotisme et d’esthétique. Car plus qu’un cabaret, les premiers clients ont découvert un décor particulièrement soigné. 

En 1951, Alain Bernardin et son Crazy Horse dévoilent un saloon des années 1870. Un diner spectacle à Paris plongé dans une ambiance western : une idée brillante pour un succès immédiat.

Un nom emprunté à un chef indien

Un décor inspiré d’un saloon, ce nom de “Crazy Horse” sonne plutôt bien, vous ne trouvez pas ? Il a été emprunté à un chef Sioux après avoir été traduit en anglais. Tašúŋke Witkó compte parmi les grands chefs lakotas qui ont mené bataille contre les militaires Américains. 

Ce nom devenu célèbre est donc un hommage. Quant au choix de décor, Alain Bernardin a cédé à sa fascination pour les États-Unis. C’est avec beaucoup de soin qu’il a recréé cette fameuse ambiance de western. 

Après avoir poussé les portes battantes du Crazy Horse Saloon, les clients découvraient des serveurs parés de costumes de cow-boys et se laissaient surprendre par de la musique tout droit venue du Far West.

Six décennies plus tard, le Crazy Horse écourtait son nom symbolique. Désormais, ce dîner spectacle à Paris ne vous accueille plus dans un saloon…

Un changement de décor, mais une ambiance toujours aussi singulière

En 1994, à la mort d’Alain Bernardin, ses trois enfants ont hérité du Crazy Horse. Ils l’ont dirigé jusqu’en 2006, année au cours de laquelle le cabaret a été racheté par Philippe Lhomme, un homme d’affaires Belge. 

Avec l’arrivée de ce nouveau propriétaire, le nom a changé et le décor aussi ! En 2007 et 2021, des travaux de réaménagement ont offert un nouveau visage au Crazy Horse. 

Aujourd’hui, l’inspiration western y est moins perceptible, mais toujours présente. Andrée Deissenberg, la directrice du cabaret parisien souhaitait obtenir une salle modulable pour permettre à l’établissement de se réinventer sans cesse. 

Ce qui n’empêche pas les amoureux des westerns de retrouver un peu de cette fameuse ambiance Far West. Dans la salle de spectacle, mais également dans les coulisses, la décoration offre encore quelques références aux cow-boys et aux indiens.

En créant ce célèbre cabaret parisien, le fondateur du Crazy Horse voulait mettre à l’honneur la sensualité féminine, en associant art et érotisme. C’est tout naturellement qu’il a imaginé un décor et un nom symboliques, inspirés par la beauté et la grâce. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Alain Bernardin a su convaincre les Parisiens et les visiteurs du monde entier. Aujourd’hui, on ne peut évoquer un dîner spectacle à Paris sans penser au Crazy Horse. 

Vous n’avez pas encore eu la chance de découvrir ce lieu incontournable situé à deux pas des Champs-Élysées ? Vous savez ce qu’il vous reste à faire.

Annonceur : Crazy Horse

La rédaction de CNEWS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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