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Crèmes solaires : voici les 5 marques à éviter selon UFC-Que Choisir

L'association a testé 13 crèmes solaires pour le visage avec un indice SPF 50 ou 50+. [Onela Ymeri / Unsplash]

L’UFC-Que Choisir a testé 13 crèmes solaires pour le visage étiquetées avec un indice 50. Et le constat est décevant : près d'un tiers des produits ne correspond pas aux niveaux de protection affichés.

Cette étude tombe à point nommé, à l’aube des départs en vacances d’été. L’UFC-Que Choisir a testé 13 crèmes solaires pour le visage indiquant un SPF 50 ou 50+ sur leurs emballages. Résultat, «un tiers de ces produits n’assure pas le niveau de protection affiché», selon l’association.

L’UFC-Que Choisir précise que les indices 50 et 50+ des crèmes solaires sont «censés apporter les plus hauts niveaux de protection aux rayons ultraviolets». Or, sur les 13 crèmes solaires testées, «5 ne respectent pas les niveaux attendus de protection solaire». L’association ajoute que «quatre d’entre elles n’atteignent qu’une protection correspondant à un indice 30». Les marques concernées sont : Vichy, Biotherm, Lancaster, Isdin et Rituals.

Concernant la composition des produits, une grande majorité est «exempte de composés indésirables pour la santé humaine». En revanche, dix crèmes sur treize écopent d’une mauvaise note environnementale, «du fait de la présence de composants ayant des effets nocifs sur les organismes aquatiques».

Un autre des critères évalués par l’UFC-Que Choisir est le prix. Sur ce point, l’association souligne les «prix stratosphériques» des crèmes solaires pour le visage, «même pour des marques comme Nivea et Yves Rocher».

Des sanctions pour les marques

Face à ces résultats, l’association a décidé de sanctionner les marques concernées. «L’UFC-Que Choisir met en demeure les fabricants de rendre leurs produits conformes aux indices affichés ou à défaut, de les retirer et se réserve la possibilité d’engager toute action utile en justice», précise-t-elle dans un communiqué publié ce mardi.

L’association a également saisi la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour qu’elle «sanctionne les marques commercialisant de tels produits, intensifie les contrôles sur les produits de protection solaire et prenne les mesures pour faire cesser ces pratiques». 

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