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Paris : le top 5 des adresses vintage

Parmi les adresses vintage incontournables à Paris, on peut trouver chez Allt du mobilier années 50.[Allt]

Les aficionados de l’adage "c’était mieux avant" sont comblés à Paris. Qu’il s’agisse de vêtements de créateurs datant de quelques dizaines d’années, de meubles en bois design années 1970 ou de vinyles rares à faire tourner sur sa platine… Les amateurs de vintage ne manquent pas d’adresses dans la capitale.

 

Un restaurant : Unico
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[Crédits : Unico]
 
Cela fait quelques années maintenant que Unico régale les Parisiens dans le 11e. C’est à Marcelo Joulia que l’on doit ce temple de la gastronomie argentine. Architecte de profession et aidé par son ami photographe Enrique Zanoni, il a autant soigné la déco que l’assiette. Les lieux ont un côté vintage savamment travaillé, du carrelage aux luminaires en passant par le téléphone.
 
Dans cette ancienne boucherie, l’orange domine. Ce désign années 1970 témoigne du goût immodéré de l’Argentin pour cette époque où il mangeait des «œufs durs sur des tables en Formica» dans les restaurants. Dans l’assiette, la cuisine est plus contemporaine et à part les légumes et le pain, tout vient d’Argentine. En entrée, ceviche de poisson mariné à l’huile de coriandre (16 euros) ou encore os à moelle cuit au charbon de bois argentin (11 euros).
 
Mais il est surtout question de viande à Unico, celle qui est importée de la pampa. Fidèle à sa réputation, elle est fondante. Pour bien savoir ce que l’on déguste, la carte affiche un schéma très pédagogique de bœuf. Il faut tout de même compter de 29 à 42 euros pour ce plaisir carnassier. En dessert, le fondant de confiture de lait, sorbet banane (10 euros) viendra parfaire l’expérience.
 
Unico, 15, rue Paul-Bert (11e). 
 
 
Un disquaire : Nationale 7
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[Crédits : Fred de Gasquet / Nationale 7]
 
Ouvert en septembre 2004, le Ground Zero était un disquaire connu des mélomanes pour son catalogue de références rock, jazz, post-punk, garage et new wave. Si les titres vendus aujourd’hui y sont toujours les mêmes, le décor, lui, a évolué. C’est la rencontre entre Franck Pompidor, le disquaire, et Maximin Jacquier, un chineur qui court les puces de Saint-Ouen, qui a initié la métamorphose du Ground Zero en Nationale 7.
 
Depuis le mois de janvier, on achète ces vinyles dans un espace warholien réjouissant : lampes en métal rouge, tapis à motif peau de vache, peinture turquoise et mobilier années 1960. Un temple musical infusé de nostalgie. Mais pas conservateur pour autant, Franck continue d’étoffer son choix de disques (il revendique plus de 5 000 références) quand Maximin vogue au gré de ses trouvailles, cherchant toujours à pimenter l’ambiance par de nouveaux objets déco.
 
Nationale 7, 114, rue du Faubourg-Poissonnière (10e).
 
 
Un dépôt-vente : Violette & Léonie
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[Crédits : Violette & Léonie]
 
L’ambition est simple, leur donner une seconde vie. Chez Violette & Léonie, dépôt-vente branché créé en 2008 et installé rue de Turenne, dans le Marais, depuis le printemps, les vêtements peuvent dater de plusieurs décennies ou d’à peine deux saisons, mais tous sont griffés et composent un vestiaire féminin baroque, chic et seventies. On peut dénicher de l’ultra-luxe à prix cassés (Givenchy, Louis Vuitton, Balenciaga, Valentino…) comme des marques urbaines à des tarifs très abordables (Maje, Isabel Marant, Claudie Pierlot, etc.).
 
Dans un espace lumineux de 250 m2, avec parquet clair et papier peint vert amande aux motifs fleuris un brin kitsch, est exposée une sélection d’articles pointue, sans cesse rafraîchie et filtrée par la créatrice du lieu, Catherine Benrezzag. Pêle-mêle : de classieux escarpins pointus et vernis Alexander Wang, un pantalon bleu céruléen Céline pour 120 euros, une chemise à carreaux écossais siglée Burberry pour 65 euros… Chaussures et maroquinerie ont aussi leur place, ainsi que des accessoires divers : bijoux, montres, ceintures, foulards, gants ou serre-tête.
 
Violette & Léonie, 114, rue de Turenne (3e).
 
 
Un barbier : Alain Maître Barbier
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[Crédits : Alain Maître Barbier]
 
C’est un décor vieillot et somptueux qui emprunte au début du XXe siècle. Des commodes en bois foncé avec éviers en faïence, des fauteuils inclinables orangé, des assiettes murales… Des objets déco chinés de-ci de-là par le maître des lieux en personne  : Alain. Ce barbier passionné s’occupe, depuis plus de vingt ans, de sculpter la pilosité faciale de ces messieurs, qu’il reçoit uniquement sur rendez-vous.
 
La pratique se fait dans les règles de l’art, à l’ancienne, avec savonnage au blaireau, taillage au coupe-chou impeccablement aiguisé, massage et soins hydratants. Mais on peut également se rendre dans ce «salon-musée» pour une mise en forme des moustaches, des conseils ou des leçons de rasage, pédagogiques et précis, destinés à s’exercer plus tard, chez soi. Pour ceux qui voudraient aussi ressortir avec une nouvelle coupe de cheveux, Alain Maître Barbier fait aussi office de coiffeur.
 
Alain Maître Barbier, 8, rue Saint-Claude (3e).
 
 
Du mobilier : Allt
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[Crédits : Allt]
 
Non, la décoration scandinave ne se compose pas uniquement de meubles en kit qui, s’ils sont pratiques, résistent parfois mal au temps. Allt, élégante boutique à deux pas de la place Charles-de-Gaulle, propose du mobilier et des articles de décoration années 1950, venus du nord de l’Europe, chics et accessibles à la fois. Canapés en cuir, chaises ou tabourets de palissandre, rangements vénitiens, imposants miroirs, jouets d’enfant datés type cheval à bascule… Tout, jusqu’au portemanteau, possède l’empreinte d’un design rétro.
 
Les luminaires, notamment, retiennent l’attention, abat-jour rose pastel, appliques en forme de boules dorées ou lampes origami aux teintes acidulées. La vitrine de la boutique a été conçue comme une véritable pièce à vivre dans laquelle les différents éléments décoratifs prennent tout leur sens, une fois mariés. Il faut compter 50 à 100 euros pour les luminaires, entre 300 et 500 pour les tables basses, entre 500 et 700 pour les tables à manger… Des tarifs raisonnables pour ces pièces distinguées.
 
Allt, 21, rue Lebon & 197, boulevard Pereire (17e).

 

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