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Vanity Fair : Gänswein, l'homme de confiance du pape ignorait la une sur lui

Mgr Georg Gänswein lors d'une audience du pape Benoît XVI, le 6 juin 2012 au Vatican [Andreas Solaro / AFP/Archives] Mgr Georg Gänswein lors d'une audience du pape Benoît XVI, le 6 juin 2012 au Vatican [Andreas Solaro / AFP/Archives]

Le préfet de la maison pontificale et homme de confiance de Benoît XVI, Mgr Georg Gänswein, a déclaré dimanche "n'avoir rien su" de la une du magazine people Vanity Fair qui lui est consacré, et de l'article qui l'accompagne, assurant l'avoir appris après coup.

La photo souriante du prélat de 56 ans aux yeux bleus était apparue jeudi sur toute la première page de l'édition italienne du magazine. Un long article, agrémenté d'autres photos, raconte le parcours de ce jeune catholique de la Forêt Noire, amateur de Cat Stevens et des Pink Floyd, devenu depuis 2006 le rigoureux et conservateur conseiller de Joseph Ratzinger, qui a toute sa confiance.

"Je ne connaissais absolument pas le magazine. J'ai vu les photos et l'article seulement quand on m'a signalé leur publication de divers côtés. Ma première impression a été: mamma mia, comment est-ce possible? Il n'y avait eu ni d'interview ni de rendez-vous pour des photos ni rien d'autre. Je ne savais rien de tout cela", a-t-il confié dans une interview à l'hebdomadaire allemand Bild-am-Sonntag.

"Ma seconde impression a été: c'est vraiment inoffensif, presque bienveillant, même s'il y a de nombreuses déclarations irritantes dans l'article", a-t-il ajouté, relevant aussi que "la photo n'est plus très actuelle, et date d'il y a trois ans".

Commentant les affirmations de l'article selon lequel dans sa jeunesse il "voyait très volontiers" certaines filles, le prélat allemand a déclaré: "sérieusement, j'ai un rapport détendu, naturel avec la part féminine de l'humanité".

"Finalement tout ce buzz médiatique ne me pose pas de problème (...) Mais une chose doit être claire: je ne figure pas au centre. Au centre se trouve toujours le Seigneur."

Depuis sa nomination en 2006, Mgr Gänswein éveille les phantasmes de la presse people en raison de son physique sportif et avantageux. En tant que secrétaire particulier de Benoît XVI, il avait démasqué en mai l'ancien majordome Paolo Gabriele qui photocopiait des documents confidentiels du pape.

Sous le titre, "Etre beau n'est pas un péché", Vanity Fair le décrivait ainsi: "le George Clooney de Saint-Pierre et le numéro deux du Vatican".

Le prélat allemand n'est pas, comme il le souligne lui-même à Bild-am-Sonntag, le numéro deux du Vatican: "Qui affirme cela ne connaît pas le Vatican et sa vie interne" a-t-il déclaré.

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