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Syrie: six personnes dont un enfant tuées, manifestation réprimée à Damas

Deux bâtiments des forces de sécurité syriennes ont été touchés jeudi par des explosions dans la ville d'Aazaz, dans la province d'Alep (nord), où de violents combats opposent l'armée syrienne et les rebelles, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).[YouTube/AFP]

Au moins six personnes, dont un enfant, ont encore péri jeudi dans des violences à travers la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Deux personnes ont été tuées lors d'affrontements dans la ville de Mayadine, dans la province de Deir Ezzor (nord-est), a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, le chef de l'OSDH. Les forces de sécurité menaient une campagne de perquisitions et d'arrestations à Deir-Ezzor même jeudi, selon l'organisation basée en Grande-Bretagne.

Une fillette a été tuée "par des tirs aveugles dans la ville de Khan Cheikhoune", dans la province d'Idleb (nord), où les militants font état d'un important déploiement de troupes, a ajouté l'OSDH, et une autre personne dans le village de Deraya (province de Damas).

Dans la campagne de Hama (centre), un homme âgé de 44 ans a été tué par les tirs des Chabbiha (milice pro-Assad) dans le village de Jarjara et un autre homme originaire du village de Ebline, à Jabal al-Zawiya (nord-ouest), a été tué par les tirs de l'armée, a rapporté l'OSDH.

Selon M. Abdel Rahmane, près de 8.500 personnes, en majorité des civils, ont trouvé la mort dans les violences qui secouent la Syrie depuis près d'un an.

Par ailleurs, des dizaines de personnes ont été arrêtées à Damas, après des funérailles qui se sont transformées en manifestation anti-régime.

"Les forces de sécurité ont arrêté des dizaines de personnes dans le quartier de Mezzeh à Damas, qui participaient aux funérailles d'un jeune homme tué récemment", a indiqué l'OSDH.

Dans la province d'Alep (nord), deux explosions ont touché jeudi deux bâtiments des forces de sécurité dans la ville d'Aazaz, lourdement bombardée mercredi par l'armée régulière, selon l'OSDH et un militant local qui évoque "des représailles" de l'Armée syrienne libre (ASL).

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