Damas dément avoir perpétré un massacre dans la ville de Treimsa.
Le régime Syrien nie également avoir utilisé des hélicoptères d’assaut et des chars contre le village.
D’après un rapport des émissaires de l’ONU révélé par Kofi Annan, en charge d’une mission d’observation en Syrie, près de 200 civils seraient morts lors d’attaques par l’armée régulière dans la ville de Treimsa.
Jihad Makdessi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères syrien a jugé que M. Annan « s’est précipité » et ne « s’est pas basé sur les faits ». D’après lui, l’armée Syrienne s’en est prise à des groupes armés.
« Ce n’était pas une attaque de l’armée contre des civils, mais des combats entre l’armée régulière et des groupes armés » a-t-il expliqué. Il a admis que ces combats avaient fait 39 morts dont 2 civils. M. Makdessi a justifié cette attaque en estimant que des « groupes terroristes ont envahi le village, y ont installé des sièges de commandement et y ont terrorisé et torturé des habitants ».
Le médiateur de l’ONU, M. Annan, évoquera probablement la question de Treimsa avec Vladimir Poutine qu’il rencontre mardi soir à Moscou.
De son côté, le président russe devrait rappeler son soutien au plan de paix de Kofi Annan.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, sera en déplacement en Chine la semaine prochaine pour parler du dossier Syrien. Pékin, avec Moscou, bloque des résolutions de l’ONU visant à sanctionner le régime de Bachar El-Assad.