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Une adolescente des Maldives condamnée au fouet pour des relations sexuelles

Un tribunal des Maldives a ordonné qu'une jeune fille de 16 ans soit fouettée en public pour avoir eu des relations sexuelles hors mariage, ont annoncé mardi les autorités du pays, faisant fi des pressions de l'ONU pour que les châtiments corporels envers les femmes soient abandonnés.[AFP] Un tribunal des Maldives a ordonné qu'une jeune fille de 16 ans soit fouettée en public pour avoir eu des relations sexuelles hors mariage, ont annoncé mardi les autorités du pays, faisant fi des pressions de l'ONU pour que les châtiments corporels envers les femmes soient abandonnés.[AFP]

Un tribunal des Maldives a ordonné qu'une jeune fille de 16 ans soit fouettée en public pour avoir eu des relations sexuelles hors mariage, ont annoncé mardi les autorités du pays, faisant fi des pressions de l'ONU pour que les châtiments corporels envers les femmes soient abandonnés.

L'adolescente, dont le nom n'a pas été révélé, a reconnu les accusations et a été condamnée selon la loi de la charia. Sa famille s'était plainte de ce qu'elle entretienne une relation avec un homme de 29 ans.

L'homme a lui été condamné à dix ans de prison, lors d'une audience qui s'est déroulée dimanche sur Raa, un atoll isolé, à 200 km au nord de Malé. La jeune fille peut refuser les coups de fouet et sera alors assignée en résidence surveillée pendant huit mois, selon la justice locale.

Le tribunal a précisé que la sentence devait être appliquée lorsque la coupable atteindra 18 ans.

"Dans la plupart des cas, les coupables acceptent que les coups de fouet font partie de la pénitence", a assuré à l'AFP un responsable du tribunal, sous couvert de l'anonymat.

Il y a moins d'un an, le responsable de la question des droits de l'Homme au sein de l'ONU, Navi Pillay, avait prié les Maldives de mettre un terme à ces châtiments physiques sur des femmes ayant eu des relations sexuelles hors mariage.

Lors d'une visite sur l'archipel, Navi Pillay avait noté les progrès accomplis pour garantir les droits des 330.000 musulmans sunnites, mais il avait souligné la nécessité de mieux protéger les femmes.

Les châtiments physiques sont souvent prononcés par les chefs de village, qui font également office de juge. La punition est délivrée à coups de cane.

Selon les autorités, l'adolescente a été condamnée selon la loi de la charia, qui interdit aux filles les relations sexuelles (hors mariage) jusqu'à leur 18 ans.

Son amant en revanche a été jugé selon la justice civile et condamné en raison de la loi qui interdit des relations sexuelles avec une mineur.

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