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Une manifestation pro-Gbagbo dispersée

Des policiers ivoiriens dispersent à coups de gaz lacrymogène une manifestation pro-Gbagbo interdite, le 16 février 2013 à Abidjan [Sia Kambou / AFP] Des policiers ivoiriens dispersent à coups de gaz lacrymogène une manifestation pro-Gbagbo interdite, le 16 février 2013 à Abidjan [Sia Kambou / AFP]

Une cinquantaine de jeunes, qui criaient "libérez Gbagbo", ont été repoussés alors qu'ils fonçaient sur un barrage de la police, qui a ensuite tiré des gaz lacrymogènes.

Les jeunes, qui voulaient tenir sur une place de Yopougon une manifestation interdite depuis vendredi, se sont ensuite dispersés loin de ce site du quartier ouest de la capitale économique ivoirienne, fief pro-Gbagbo de longue date. Les policiers se sont ensuite déployés dans le secteur.

Les accès de la place étaient bloqués par des policiers venus en grand nombre, équipés de casques, de matraques et de boucliers.

Un fort contingent de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), à bord de blindés et de 4x4, renforçait ce dispositif barrant notamment la principale voie menant au site de la manifestation.

La circulation des véhicules aux alentours de la place a repris après quelques minutes d'interruption.

Dans un communiqué lu vendredi soir sur la télévision publique RTI, le ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko avait endossé l'arrêté d'interdiction de la manifestation pris par la mairie de Yopougon en raison des "risques de graves débordements", et averti que la police nationale était chargée de le faire respecter.

Des supporters de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo se heurtent à des policiers lors d'une manifestation interdite, le 16 février 2013 à Abidjan [Sia Kambou / AFP]
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Des supporters de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo se heurtent à des policiers lors d'une manifestation interdite, le 16 février 2013 à Abidjan
 

La jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de M. Gbagbo, entendait par cette manifestation demander la libération de l'ancien chef de l'Etat, détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI).

Une manifestation de jeunes partisans de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, interdite par les autorités, a été dispersée samedi à Abidjan par la police à coup de gaz lacrymognènes, a constaté une journaliste de l'AFP.

Des partisans de Laurent Gbagbo ont été dispersés samedi à Abidjan à coup de gaz lacrymogènes alors qu'ils voulaient tenir une manifestation interdite par les autorités ivoiriennes avant l'audience de l'ex-président devant la Cour pénale internationale (CPI) mardi.

Une cinquantaine de jeunes, qui criaient "CPI, libérez Gbagbo", ont été repoussés alors qu'ils fonçaient sur un barrage de la police, qui a ensuite tiré des gaz lacrymogènes, a constaté une journaliste de l'AFP.

La jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de M. Gbagbo, entendait par cette manifestation, interdite depuis vendredi, demander la libération de l'ancien chef de l'Etat, détenu depuis fin 2011 à La Haye par la CPI.

Des partisans de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo fuient les gaz lacrymogènes, lors d'une manifestation, le 16 janvier 2013 à Abidjan [Sia Kambou / AFP]
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Des partisans de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo fuient les gaz lacrymogènes, lors d'une manifestation, le 16 janvier 2013 à Abidjan
 

La Cour tient à partir de mardi une audience pour décider de l'organisation ou non d'un procès de M. Gbagbo pour crimes contre l'humanité commis durant la crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait environ 3.000 morts.

Face aux gaz lacrymogènes, les jeunes pro-Gbagbo se sont dispersés loin de la place prévue pour le rassemblement, dans le quartier de Yopougon (ouest de la capitale économique ivoirienne), fief de longue date des tenants de l'ancien régime. Les policiers se sont ensuite déployés dans le secteur.

Justin Koua, chef de la jeunesse du FPI, a assuré à l'AFP n'avoir "reçu aucune notification de l'interdiction de la manifestation", dont "les autorités chargées de la sécurité" avaient été informées.

"Nous n'avons pas pensé un seul instant que le régime allait réprimer cette manifestation", a-t-il ajouté. Lors des négociations engagées mi-janvier avec le FPI, le gouvernement du président Alassane Ouattara s'est engagé à "veiller au respect du droit des partis politiques d'exercer leurs activités sur l'ensemble du territoire", a souligné M. Koua.

Les accès de la place prévue pour la manifestation avaient été bloqués par des policiers venus en grand nombre, équipés de casques, matraques et boucliers.

Un important contingent de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), à bord de blindés et de 4x4, renforçait ce dispositif barrant notamment la principale voie menant au site.

La circulation des véhicules aux alentours de la place a repris après quelques minutes d'interruption durant les échauffourées.

Dans un communiqué lu vendredi soir sur la télévision publique RTI, le ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko avait endossé l'arrêté d'interdiction de la manifestation pris par la mairie de Yopougon et averti que la police nationale était chargée de le faire respecter.

Les autorités ont invoqué des "risques de graves débordements", deux autres mouvements ayant proclamé, après l'annonce des jeunes pro-Gbagbo, leur intention de se rassembler sur le même site samedi.

Plusieurs rassemblements pro-Gbagbo, notamment à Abidjan, ont été émaillés de violences depuis la fin de la crise postélectorale.

Au moins une personne avait été tuée lors d'une attaque de jeunes considérés comme pro-Ouattara contre un meeting de jeunes du FPI lors de la dernière manifestation du genre, en janvier 2012 dans le quartier de Yopougon.

La CPI soupçonne M. Gbagbo de crimes contre l'humanité commis durant la crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait environ 3.000 morts. Elle doit tenir à partir de mardi une audience pour décider de la tenue ou non d'un procès.

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