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Fukushima : arrêt d'un système de refroidissement à cause d'un rat mort

Une photo prise par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) le 17 avril 2013 d'une délégation en visite à Fukushima [Iaea / Iaea/AFP] Une photo prise par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) le 17 avril 2013 d'une délégation en visite à Fukushima [Iaea / Iaea/AFP]

La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a indiqué lundi avoir volontairement arrêté le système de refroidissement de la piscine de combustible usé du réacteur 2 à cause de la découverte d'un rat mort.

Ce matin à 10H13 (01H13 GMT), une patrouille de contrôle a découvert un cadavre de rat près d'un transformateur extérieur lié au système de refroidissement de la piscine 2, a expliqué Tokyo Electric Power (Tepco) dans un communiqué.

Pour le retrait de ce rat et le contrôle du matériel, il a été nécessaire d'éteindre le dispositif, a poursuivi la compagnie.

"Le système a été stoppé à 11H36 (02H36 GMT) pour une durée d'environ 3 à 4 heures", a précisé Tepco.

La température de la piscine se trouvait à 13,9°C au moment de l'arrêt. En l'absence de refroidissement, elle devrait augmenter au rythme de 0,187°C par heure. A priori, elle ne risque pas d'atteindre avant la remise en route la limite de sûreté de 65°C fixée par les autorités.

Tepco a récemment pris un ensemble de mesures pour éviter que des incidents récents ne se reproduisent dans le complexe atomique ravagé.

Mi-mars, c'est déjà un rat qui avait causé un court-circuit et entraîné une panne de distributeurs d'électricité qui avait paralysé durant près de 30 heures une partie des systèmes de refroidissement des piscines de désactivation du combustible usé.

Cet incident était sans doute le plus grave depuis que la centrale a été déclarée en état stable dit "d'arrêt à froid" mi-décembre 2011.

Plusieurs fuites d'eau hautement radioactive se sont aussi récemment produites dans des réservoirs d'eau creusés dans le sol, obligeant Tepco à transvaser tant bien que mal le liquide contaminé dans des cuves spéciales, encore en nombre insuffisant.

Ces problèmes et travaux supplémentaires imprévus ont montré la vulnérabilité du site, deux ans après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 qui ont mis le complexe atomique en péril.

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