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Un 3e député du parti Aube dorée en détention provisoire

Le député d'Aube dorée Christos Pappas escorté vers le tribunal d'Athènes où il doit comparaître devant un juge d'instruction, le 3 octobre 2013 [Aris Messinis / AFP] Le député d'Aube dorée Christos Pappas escorté vers le tribunal d'Athènes où il doit comparaître devant un juge d'instruction, le 3 octobre 2013 [Aris Messinis / AFP]

Le n°2 du parti néonazi grec Aube dorée, Christos Pappas, a été inculpé jeudi pour constitution et direction d'organisation criminelle et placé en détention provisoire après sa comparution devant un juge d'instruction, a-t-on appris de source judiciaire.

Christos Pappas était le dernier des six députés d'Aube dorée interpellés ce week-end a déposer devant les juges. Il est le troisième à être placé en détention provisoire, comme l'a été le chef du parti Nikos Michaloliakos, dans l'attente d'un probable procès. Trois autres députés sont en liberté conditionnelle.

Le fondateur et dirigeant du parti a été transféré jeudi après-midi vers la prison de haute sécurité de Korydallos, dans la banlieue ouest d'Athènes. C'est vers cet établissement que devrait également être conduit, vendredi matin, M. Pappas, un des idéologues et des membres historiques du parti fondé en 1980.

Mercredi, quatre députés du parti néonazi ont été inculpés d'appartenance "à une organisation criminelle". Trois d'entre eux ont bénéficié d'une liberté conditionnelle, tandis que le quatrième, Yannis Lagos, a été placé en détention provisoire.

Ces procédures judiciaires font suite à un vaste coup de filet conduit depuis samedi par les autorités grecques, qui ont également arrêté plus de quinze militants du parti et plusieurs policiers soupçonnés de liens néonazis, en réaction au meurtre, le 18 septembre, d'un musicien antifasciste par un membre d'Aube dorée (Chryssi Avghi).

La mort de ce musicien, Pavlos Fyssas, a bouleversé la Grèce, poussant les autorités à passer à l'offensive pour la première fois contre le parti, entré au parlement en juin 2012, qui a multiplié dans une quasi-impunité ces dernières années des actes de violence contre migrants et militants de gauche.

 

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