Vous n’avez pas encore entendu parler de « Neknomination » ? Ce n’est plus qu’une question d’heures. Ce nouveau phénomène complètement viral est en train d’envahir les réseaux sociaux à vitesse grand V.
En Irlande, le corps d’un adolescent de 19 ans a été découvert le week-end dernier, dans une rivière au sud de Dublin. Il se serait noyé après avoir sauté dans le cours d’eau en cru. La raison de ce geste ? Le garçon souhaitait réaliser une « Neknomination », soupçonne la police. Le même jour, un autre Irlandais de 22 ans décédait à l’hôpital des suites d’une trop forte consommation d’alcool. Le jeune homme était un habitué de ce nouveau jeu, qui fait fureur sur Facebook depuis plusieurs semaines.
Poster la vidéo du cul-sec le plus insolite
Car désormais, les jeux d’alcool Se jouent sur les réseaux sociaux. Et celui qui crée l’engouement chez les adolescents aujourd’hui se nomme « Neknomination » (en argo « neck your drink » consiste à boire une boisson cul-sec). Le concept est simple : poster une vidéo de soi-même ingurgitant cul-sec une boisson alcoolisée dans la situation la plus incroyable et la plus excentrique possible, pour impressionner la toile. Une fois le challenge réalisé, il faudra mettre au défi un ou plusieurs de ses amis (= nomination).
Lancé en Australie, le phénomène a très rapidement pris de l’ampleur dans les pays anglo-saxons. Plusieurs pages Facebook dédiées à ce nouveau jeu ont vu le jour, des plateformes ouvertes, où les adeptes de ce défi partagent leurs vidéos toujours plus insolites.
Prendre toute la mesure d'un jeu dangeureux, pouvant même se révéler mortel
Après le décès des deux adolescents irlandais, dont le lien avec la « neknomination » ne fait que peu de doutes, les autorités commencent à prendre toute la mesure du danger de cette pratique.
Ainsi, le gouvernement irlandais a demandé à Facebook d’interdire toutes les pages liées à ce jeu d’alcool. Le réseau social ne semble pourtant pas vouloir se plier à cette exigence. Un porte-parole réagit dans The Irish Independent : « Nous ne tolérons pas les contenus directement nuisibles, comme le harcèlement. Les comportements controversés ou offensants ne vont pas nécessairement à l’encontre de nos règles ».
Les opposants à cette pratique ne comptent pas en rester là. Naissait sur Facebook le 1er février dernier la page Ban Neknomination, soutenant le retrait de tout contenu lié au phénomène du réseau social. La page compte déjà plus de 19 000 fans.
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