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Wilders se démarque du dérapage de JM Le Pen sur Ebola

Geert Wilders, le dirigeant du parti populiste néerlandais  PVV lors de son cote aux élections européennes, le 22 mai 2014 à l'école primaire De Walvis à la Haye [Bas Czerwinski / ANP/AFP] Geert Wilders, le dirigeant du parti populiste néerlandais PVV lors de son cote aux élections européennes, le 22 mai 2014 à l'école primaire De Walvis à la Haye [Bas Czerwinski / ANP/AFP]

Le populiste néerlandais Geert Wilders a qualifié jeudi de "ridicules" les propos de son allié politique, le Français Jean-Marie Le Pen, selon lequel le virus Ebola pourrait résoudre les problèmes d'immigration de toute l'Europe.

 

"Je ne suis pas d'accord, je pense que c'est une remarque ridicule", a déclaré Geert Wilders alors qu'il se rendait aux urnes à La Haye pour les élections européennes.

Geert Wilders et Marine Le Pen, qui a remplacé son père Jean-Marie à la tête du Front national en 2010, ont conclu une alliance pour les élections européennes en vue de former un groupe de poids au Parlement européen.

"Je suis content que ce soit Marine Le Pen, et non lui, en charge du Front national aujourd'hui", a soutenu Geert Wilders.

Jean-Marie Le Pen, 85 ans et président d'honneur du FN, est pourtant sur les listes de son parti pour les élections européennes.

Mardi soir à Marseille, dans le sud de la France, Jean-Marie Le Pen a été entendu par des journalistes en train d'affirmer, en évoquant l'"explosion démographique" dans le monde et la question de l'immigration, que "Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois".

Ces propos, condamnés par le gouvernement français, ont mis sa fille dans l'embarras, elle qui tente de policer l'image du FN et prendre ses distances avec l'image profondément raciste véhiculée par son père.

M. Wilders et Mme Le Pen espèrent rallier d'autres eurosceptiques à l'issue des élections, mais le leader de l'Ukip britannique Nigel Farage a déjà exclu de s'associer au FN, qu'il juge trop antisémite.

Les propos tenus par M. Wilders reflètent une nouvelle fois les difficultés des différents mouvements populistes d'Europe à s'unir.

 

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