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Fusillade au Texas : la piste islamiste avancée

Geert Wilders pose avec des membres du SWAT (Special Weapons And Tactics), unité d'élite de la police américaine.[HAND OUT / GEERT WILDERS / AFP]

L’attaque est-elle l’oeuvre de Daesh ? Quelques heures après la fusillade qui a eu lieu dimanche soir à Garland (Texas), aux abords d’un concours de caricatures de Mahomet, les premiers éléments de l’enquête semblaient dessiner la piste islamiste.

 

Selon les médias américains, citant des sources au FBI, l’un des deux assaillants abattus serait Elton Simpson, un habitant de l’Arizona ayant déjà fait l’objet d’une enquête liée au terrorisme.

En 2010, il aurait notamment menti aux agents fédéraux sur le but de ses voyages en Afrique. Mais sa collaboration avec les Shebab de Somalie n’avaient pas pu être confirmée par les autorités. Dès le dimanche soir, le FBI et les démineurs ont perquisitionné son appartement, à Phoenix. Selon certaines sources, il était en colocation avec le deuxième tireur, dont l’identité n’était pas connue hier soir.

 

Une attaque signée Daesh ? 

Si aucune revendication n’a été faite, un homme se revendiquant de Daesh a affirmé que l’attaque, qui n’a fait qu’un blessé, a été perpétrée par deux sympathisants de l’organisation. 

Le concours de caricatures, organisé par l’association American Freedom Defense Initiative, connue pour ses positions anti-islamistes, était présenté comme un événement pour la « liberté d’expression ». L’homme politique néerlandais Geert Wilders, réputé pour ses positions anti-islam, était invité à la manifestation.

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