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Après la mort du lion Cecil, un parc zimbabwéen pourrait abattre 200 lions

Les lions déciment les populations locales d'antilopes ou de girafes. [Benh LIEU SONG / Wikicommons]

En raison de la surpopulation des lions dans une grande réserve naturelle de Zimbabwe, la direction du parc envisage aujourd’hui d’abattre quelque deux cents animaux.

Cette surabondance de fauves est l’une des conséquences directes de l’affaire du meurtre du lion Cecil, survenue en juillet 2015. Le monde entier avait été en émoi suite au braconnage illégal, mené par un dentiste américain, le docteur Walter Palmer, du fauve, qui faisait figure de protégé dans la grande réserve Hwange.

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Aujourd’hui, ceux qui s’adonnaient à la chasse ne viennent plus, de peur de s’attirer les foudres du grand public. Ainsi, sans ce type de régulation, les lions prolifèrent dans le parc de la Bubye Valley, qui compte aujourd’hui plus de 500 fauves. Le souci, c'est que les bêtes déciment les populations locales d’antilopes, de girafes et autres chiens sauvages, rendues plus lentes et plus faibles par l’absence de nourriture consécutive à une période de sécheresse intense.

Pour rétablir l’équilibre, la direction du parc voudrait délocaliser jusqu'à deux cents animaux. «Je souhaiterai que nous puissions donner 200 de nos lions pour atténuer la surpopulation. Si quelqu’un connaît un habitat viable pour eux où ils ne se retrouveraient pas trop proches des humains ou dans une réserve naturelle où il ne serait pas chassé […] faites le nous savoir et aidez-nous à lever des fonds pour les transférer ailleurs», a expliqué Blondie Leathem, gérante du parc de la Bubye Valley. En cas d’échec, le parc sera contraint de tuer les animaux.

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