En direct
A suivre

Ce que l'on sait sur le meurtrier de Jo Cox

Âgé de 52 ans, décrit comme un solitaire, Mair avait souffert dans le passé de problèmes mentaux, à en croire son frère.[Capture d'écran]

Alors que l'Angleterre rend hommage ce vendredi à la députée travailliste Jo Cox assassinée hier en pleine campagne du réferendum sur le Brexit, les détails autour de la personnalité de son meurtrier filtre au compte-gouttes.

On sait désormais que Thomas Mair était un partisan néo-nazi. D'après Southern Poverty Law Center, une ONG américaine qui a fait de l'observation des mouvances d'extrême-droite sa spécialité, il était proche de la National Alliance, principale organisation néonazie des Etats-Unis, qui milite notamment pour la création d'une nation peuplée exclusivement de Blancs.

A lire aussi : Une députée anglaise tuée par balles

Des factures à son nom datant d'une période comprise en 1999 et 2003 ont été retrouvées à son nom. Elles confirment que Mair s'est porté acquéreur de plusieurs livres édités par la National Alliance. Parmi les ouvrages achetés, l'un d'entre eux indiquait comment fabriquer un pistolet et du matériel explosif.

Par ailleurs, «Britaine First», la phrase qu'il aurait prononcée au moment de tuer la députée travailliste, correspond au nom d'un groupe d'extrême droite britannique. A ce propos, peu après l'annonce de la mort de Jo Cox, ce groupe a affirmé qu'il ne «condamnerait absolument pas» l'attaque de jeudi contre la parlementaire pro UE

Une santé mentale fragile

Âgé de 52 ans, décrit comme un solitaire, Mair avait souffert dans le passé de problèmes mentaux, à en croire son frère. "Il a des antécédents de maladie mentale, mais il s'est fait aider", a indiqué Scott Mair, son frère, au Daily Telegraph. Interrogé par The Guardian, Duane St Louis, un demi-frère, explique pour sa part que Tommy Mair n'avait pas complètement terminé son processus de guérison et souffrait toujours de troubles obsessionnels compulsifs.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités