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La Corée du Nord a tiré quatre missiles balistiques

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'exprimant au parlement japonais, le 24 février à Tokyo [ / AFP] Le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'exprimant au parlement japonais, le 24 février à Tokyo [ / AFP]

La Corée du Nord a tiré lundi une salve de quatre missiles balistiques, dont trois ont fini leur course dans les eaux japonaises, une «provocation» intolérable pour Tokyo et un nouveau défi pour le président américain Donald Trump.

Ces tirs sont-ils une réponse aux exercices militaires annuels conjoints entamés par Séoul et Washington la semaine dernière, manoeuvres qui ne manquent jamais de provoquer la colère d'un régime nord-coréen doté de l'arme nucléaire ? Pyongyang avait en tout cas menacé ses ennemis de représailles «sans merci». Le Nord ambitionne de mettre au point un missile intercontinental balistique (ICBM) capable de porter le feu nucléaire sur le continent américain, mais Donald Trump a promis que cela ne se produirait pas. D'après Séoul, Pyongyang a tiré quatre missiles en mer Orientale (mer du Japon). La Corée du Sud comme son allié américain sont en train «d'analyser» ces tirs «de près». 

Les engins ont parcouru un millier de kilomètres, atteignant une altitude de 260 kilomètres, a indiqué un porte-parole de l'état-major interarmées sud-coréen. Il a jugé peu probable qu'il s'agisse d'ICBM. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a précisé que trois missiles étaient tombés dans la zone économique exclusive (ZEE) du Japon, qui s'étend jusqu'à 200 milles nautiques (370 kilomètres) de ses côtes. Si le Nord multiplie les tirs de missiles, c'est seulement la seconde fois que ses engins s'abîment dans la ZEE japonaise.

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Nouveau degré

«Les tirs répétés de la Corée du Nord sont un acte de provocation pour notre sécurité», a déclaré M. Abe, parlant de «nouveau degré de menace». «Nous ne pouvons en aucun cas tolérer cela».

A Washington, le département d'Etat a «condamné fermement» ces lancements, promettant d'utiliser «toute la gamme» possible de moyens «contre cette menace croissante». A Séoul, le président par intérim Hwang Kyo-Ahn a également jugé que les provocations nord-coréennes représentaient «une menace immédiate et réelle».

 

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