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Un Lituanien arrêté après avoir volé plus de 100 millions de dollars à 2 géants d’Internet

Selon la justice, il aurait envoyé de nombreux mails aux représentants des deux grandes entreprises pour les appâter.[SAUL LOEB / AFP]

Deux grandes entreprises américaines de technologie ont été escroquées de plus de 100 millions de dollars par un même homme : Evaldas Rimasauskas, un Lituanien de 48 ans.

Le média britannique The Guardian rapporte qu’il a été arrêté par les autorités lituaniennes la semaine dernière et inculpé lundi 20 mars par les procureurs du secteur sud de New York. L’homme est accusé de fraude bancaire, blanchiment d’argent et vol d’identité aggravé. Il encourt une peine de vingt ans de prison.

Tout commence en 2013. Époque à laquelle, Evaldas Rimasauskas a créé une fausse entreprise de matériel informatique. Enregistrée en Lettonie, celle-ci porte exactement le même nom qu’une autre vraie entreprise basée en Asie qui est elle aussi spécialisée dans le matériel informatique. Pendant près de deux ans, le Lituanien s’est fait passer pour un employé de l’entreprise asiatique.

Mails bidons 

Selon la justice, il aurait envoyé de nombreux mails aux représentants des deux grandes entreprises pour les appâter. Ces représentants qui avaient pour habitude d’effectuer régulièrement des transactions de plusieurs millions de dollars avec le fabricant asiatique, ont suivi les instructions du faux employé sans se douter de la supercherie. Ils ont ainsi fait des transferts bancaires de dizaines de millions d’euros vers des comptes en Lettonie, en Lituanie, à Chypre, en Slovaquie, en Hongrie et à Hong Kong.

Evaldas Rimasauskas a également falsifié des lettres, des factures, des timbres d’entreprise et des contrats au nom des entreprises ciblées. Selon les procureurs, il a tenté de dissimuler le flux d’argent via des comptes bancaires aux États-Unis.

Selon les procureurs, la première entreprise victime de la fraude est une «société de technologie multinationale, spécialisée dans les services et produits liés à Internet». La seconde est «une multinationale fournissant des services de réseaux sociaux en ligne». Elles sont «régulièrement engagées dans des transactions de plusieurs millions de dollars» avec le fabricant asiatique. Des informations qui laissent penser à certains qu'il s'agirait de Google, Facebook ou Twitter. 

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