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Une manifestation contre la torture des hommes gays en Tchétchénie

Les manifestants criaient «fermez les camps !». [Capture d'écran Twitter]

Des centaines de manifestants ont investi les rues de la capitale britannique mercredi 12 avril après les révélations d'un journal russe concernant des camps de concentration tchétchènes, réservés aux hommes homosexuels.

Des personnes munies de drapeaux arc-en-ciel et de pancartes criaient «Close the camps !» («Fermez les camps») devant l'ambassade russe de Londres.

Le site Standard rapporte les témoignages des manifestants. Michael Salter-Church, co-président de «Pride in London», a déclaré que «les abus de la Russie» ne pouvaient être «ignorés». Tous s'accordaient pour dire que des actions devaient être prises rapidement. «Je voulais faire preuve de solidarité, pour qu'ils sachent qu'ils ne sont pas seuls», a déclaré l'un des manifestants. «Ils sont soutenus, et nous leur envoyons tout notre amour».

Une mobilisation internationale

Depuis les révélations du journal Novaïa Gazeta, plusieurs pétitions ont été ouvertes en soutien aux victimes de la répression homophobique tchétchène. 

À Paris, plusieurs rassemblements sont prévus le 13, 19 et 21 avril en soutien aux victimes de ces présumés camps de concentration. Selon Novaïa Gazeta, une forte répression a eu lieu en Tchétchénie après que plusieurs militants LGBT aient souhaité organiser des gay prides dans certaines villes. Pour le journal russe, «c'est à partir de ce moment que fut donné l'ordre d'entreprendre un 'nettoyage préventif'». Trois hommes y auraient déjà trouvé la mort, et plus d'une centaine d'autres personnes seraient encore détenues.

D'autres sources sont venues confirmer ses allégations, comme l'experte en droits de l'homme Ekaterina Sokiryanska, qui a déclaré au New York Times : «Cela venait de sources trop nombreuses pour que ce soit faux». Malgré cela, le gouvernement continue de nier l'existence de ces camps, mais également l'existence d'une population homosexuelle en Tchétchénie. Un porte-parole a notamment déclaré qu'on ne pouvait pas «emprisonner et harceler quelqu'un qui n'existe pas dans la république».

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