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Un réseau de pédopornographie démantelé sur WhatsApp

WhatsApp et sa politique de confidentialité sont vivement critiqués dernièrement. [Max Pixel]

Trente-neuf personnes ont été arrêtées mardi en Europe et en Amérique Latine pour avoir échangé des photos et vidéos pédopornographiques sur l'application WhatsApp. 

Selon France Info, les forces de police espagnoles, d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, ainsi qu'Interpol et Europol ont joint leurs forces pour arrêter ces individus répartis dans plusieurs pays comme l'Italie, la Bolivie, l'Allemagne, le Costa Rica, le Paraguay, le Chili, le Salvador, le Portugal, la Colombie et l'Espagne.

L'enquête a été ouverte en juin 2016, après que la police espagnole a identifié des dizaines de groupes WhatsApp dont le seul but était de faire circuler du contenu pédopornographique. L'opération est toujours ouverte, et Europol a précisé qu'un «total de vingt-cinq groupes, formés par invitation uniquement, sont actuellement analysés». Les enquêteurs auraient identifié plus de cent trente suspects.

WhatsApp, trop confidentiel ?

Les agents espagnols ont affirmé, lors d'une conférence de presse, que l'investigation avait été «compliquée», notamment à cause de l'application et de sa politique de confidentialité. Ce n'est pas la première fois que l'on reproche à WhatsApp de «trop» protéger les données de ses utilisateurs.

Après les événements de Londres du mois de mars, la ministre de l'intérieur du Royaume-Uni, avait déclaré : «Il ne devrait pas y avoir d'endroits où les terroristes puissent se cacher». Les enquêteurs avaient en effet découvert que le terroriste avait utilisé WhatsApp, mais n'avait pas pu avoir accès aux messages.

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