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Un missile des rebelles yéménites «intercepté» près de Ryad

Un soldat yéménite proche des rebelles chiites Houthis, le 16 mars 2017 dans les environs de Sanaa [MOHAMMED HUWAIS / AFP/Archives] Un soldat yéménite proche des rebelles chiites Houthis, le 16 mars 2017 dans les environs de Sanaa [MOHAMMED HUWAIS / AFP/Archives]

Un missile balistique tiré par les rebelles chiites Houthis, en guerre contre les forces progouvernementales au Yémen, a été abattu vendredi soir au sud-ouest de Ryad, à quelques heures de l'arrivée du président américain Donald Trump dans la capitale saoudienne.

Les unités de la défense aérienne "ont intercepté au-dessus d'une zone inhabitée à 180 km au sud-ouest de Ryad un missile balistique lancé par les milices Houthis", a annoncé la coalition militaire arabe sous commandement saoudien dans un communiqué. La chaîne de télévision Al-Masirah, contrôlée par les Houthis, a confirmé sur twitter que les rebelles "ont tiré un missile balistique Volcano-2 vers la capitale de l'Arabie saoudite".

Il s'agit du missile tiré par les rebelles Houthis et leurs alliés ayant parcouru la plus longue distance, depuis que ceux-ci ont commencé à lancer des attaques de représailles contre le royaume sunnite, il y a deux ans. Quelques missiles balistiques et des fusées de courte portée, plus fréquentes, ont depuis été tirés vers le sud du pays, dans la zone frontalière séparant l'Arabie saoudite du Yémen, après des raids aériens de la coalition au Yémen.

La coalition militaire sous commandement saoudien intervient au Yémen en soutien au gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi. La guerre au Yémen oppose des forces progouvernementales aux rebelles Houthis, alliés à des unités de l'armée restées fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh. Les rebelles contrôlent la capitale Sanaa depuis 2014 et restent maîtres de vastes régions du pays.

Selon les Nations unies, les civils constituent la majorité des quelque 8.000 morts et 45.000 blessés du conflit depuis mars 2015. Sept trêves, négociées par l'ONU, ont volé en éclats depuis le début du conflit. Donald Trump est attendu samedi matin à Ryad, pour une tournée qui l’emmènera ensuite à Jérusalem, Bethléem, Rome, Bruxelles, et en Sicile.

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