Journaliste français détenu : le quai d'Orsay espère «une issue rapide et favorable»

Le gouvernement espère la libération prochaine du photojournaliste français Mathias Depardon, détenu depuis le 8 mai en Turquie. 

«Nous espérons une issue rapide et favorable, comme les autorités turques s'y sont engagées au plus haut niveau», a déclaré le ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères, le 26 mai.

Lors d'un entretien, organisé la veille, en marge du sommet de l'Otan à Bruxelles, Recep Tayyip Erdogan, le président turc a promis à son homologue français d'examiner le cas de Mathias Depardon.

«Nous souhaitons notamment que son avocate ainsi que les agents consulaires français aient accès dès aujourd'hui à M. Depardon, ainsi que le prévoient les conventions internationales auxquelles la Turquie est partie», a ajouté le quai d'Orsay.

« Une libération en début de semaine » ? 

Le représentant de Reporters sans Frontières (RSF) en Turquie, Erol Onderoglu, s'est aussi voulu confiant vendredi. « On espère une libération au plus tard en début de semaine », a-t-il dit à l'AFP. 

Installé en Turquie depuis cinq ans, Mathias Depardon, journaliste indépendant de 36 ans, a été arrêté le 8 mai à Hasankeyf, dans la province de Batman au sud-est du pays. Le journaliste français est en grève de la faim depuis dimanche pour protester contre sa détention, selon RSF.