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Condamné pour un «j'aime» sur Facebook

Cliquer sur «j'aime» peut avoir des conséquences judiciaires. [LOIC VENANCE / AFP]

«Liker» une publication sur Facebook peut porter à conséquence. C'est ce qu'a appris à ses dépends un quadragénaire suisse, qui avait «aimé» une publication accusant le défenseur des animaux Erwin Kessler d'antisémite et de raciste. 

Pour cette raison, il a été condamné par la justice à une amende avec sursis de 40 jours-amende de 100 francs suisses (91,67 euros). L'homme avait «liké» six publications qui évoquaient les supposées positions racistes et antisémites du président de l'Association contre les «usines d'animaux» et a commenté une contribution entre juillet 2015 et mars 2016. 

Comme l'a expliqué la juge, Catherine Gerwig, ces publications avaient violé l'honneur du plaignant. Et l'accusé a selon elle participé à cette diffamation, en contribuant à sa diffusion à plus large échelle. 

En France, l'injure sur Facebook sera considérée comme publique si elle est publiée sur un profil, un groupe ou une page publique. Si elle est lancée dans le cadre d'un groupe privé, d'une page de communauté ayant un même intérêt par exemple, alors, elle sera considérée comme injure non publique.

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