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8 personnes arrêtées pour l'attentat à Bogota

Les huit personnes ont pu être arrêtées grâce aux images de surveillance du centre commercial.[Raul Arboleda / AFP]

Huit personnes ont été arrêtées, soupçonnées d'être impliquées dans l'attentat à la bombe du 17 juin à Bogota qui avait tué trois personnes, dont une Française.

«Félicitations @PoliceColombie et @ParquetCol pour la capture de 8 responsables présumés des actes de terrorisme de #Bogota», a indiqué le ministère sur son compte Twitter.

Le ministère a accusé les personnes interpellées d'appartenir au Mouvement révolutionnaire du Peuple (MRP), un groupuscule auquel les autorités colombiennes ont imputé divers petits attentats dans la capitale.

Les huit personnes ont été arrêtées simultanément à Bogota et à Espinal, dans le département de Tolima (centre du pays), par des enquêteurs de la Direction des enquêtes criminelles et interpol (Dikin), de la police et du parquet. Ces arrestations ont été notamment permises grâce aux images des caméras de surveillance dans le centre commercial, a précisé le ministère.

Julie Huynh, 23 ans, la Française décédée dans l'attentat, était depuis février bénévole pour l'ONG «Projeter sans frontières», travaillant dans le sud de la capitale avec des jeunes déplacés à cause de la violence, dans ce pays déchiré par un conflit armé long d'un demi-siècle, le plus ancien d'Amérique latine. La mère de Julie Huynh, en visite dans le pays, avait également été blessée dans l'explosion, qui a également tué deux Colombiennes de 31 et 41 ans. Sept autres personnes avaient été blessées.

Les guérillas soupçonnées

Cette attaque, non revendiquée et inhabituelle ces dernières années dans la capitale, avait causé un choc en Colombie, en plein chemin vers la paix avec ses deux guérillas : les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxiste), avec lesquelles un accord a été signé en novembre, et l'Armée de libération nationale (ELN, guévariste), avec laquelle des négociations sont en cours.

Les deux guérillas avaient condamné immédiatement cet acte, disant suspecter des opposants au processus de paix d'en être les instigateurs.

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