Petrwrap pousse des salariés au chômage technique

S’il est encore trop tôt pour connaître l’ampleur des éventuels dégâts occasionnés sur le long terme par le ransomware (rançongiciel) Petrwrap, on sait déjà qu’il a contraint les salariés de plusieurs entreprises européennes à cesser le travail.

C’est le cas des employés allemands de Nivea ou encore de ceux du groupe Saint-Gobain en France. Dans ce fleuron de l’économie française entré au CAC 40 en 1987, il a été demandé aux collaborateurs de rentrer chez eux, quelques heures seulement après l’apparition de cet acte de piratage d’une ampleur sans précédent.

Ce mercredi, une partie des collaborateurs ont été invités à prendre un RTT, leurs ordinateurs ayant été rendus inutilisables après avoir été affectés par Petrwrap. On ignore encore si cette situation de quasi chômage technique se prolongera dans les jours prochains.

Egalement touchée, la SNCF semble elle avoir eu plus de chances. Le virus a été stoppé à temps et le système informatique de l’entreprise ferroviaire a pu être préservé. Le trafic des trains s’est déroulé normalement mardi soir.