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Des scientifiques découvrent deux super-Terres habitables à seulement 12 années-lumière

Ces planètes pourraient être une destination pour la colonisation interstellaire. [LYNETTE COOK / NASA / AFP]

Des super-Terres potentiellement habitables, situées à seulement douze années-lumière de notre planète, ont été découvertes par des scientifiques.

Ces planètes ont été observées par une équipe d’astronomes venues du monde entier. Elles sont si proches de la Terre que l’étoile autour de laquelle elles gravitent, le Tau Ceti, est visible à l’œil nu.

Les deux super-Terres font partie d’un système constitué de quatre planètes. Toutes ont une masse relativement faible (environ 1,7 fois celle de la Terre), mais deux seulement se situent à une distance raisonnable de leur étoile afin de permettre que l’eau ne s’évapore pas à leur surface.

D’après les scientifiques à l’origine de cette découverte, ces deux corps célestes pourraient être une destination pour d'éventuels projets de colonisation interstellaire. Mais la vie sur ces planètes ne devrait pas être de tout repos : en effet, un énorme disque de débris tourne autour du Tau Ceti, si bien que les planètes sont constamment bombardées par des astéroïdes et autres comètes.

Une grand pas dans la recherche des exoplanètes

Mais cette découverte reste une avancée majeure dans l'identification des exoplanètes, car ces deux super-Terres sont actuellement les plus petites jamais détectées autour d’une étoile similaire au Soleil.

Pour déterminer leur présence, les astronomes ont utilisé la méthode des vitesses radiales, qui mesure l’influence gravitationnelle des planètes sur leur étoile. En effet, les planètes extra-solaires sont des corps difficilement observables, mais leurs mouvements provoquent d’infimes secousses à la surface de leur astre. En 2013, lorsque cette méthode n’était pas encore parvenue à une précision suffisante, les scientifiques n’avaient pas réussi à déterminer l’existence des planètes de Tau Ceti.

«Nous apprenons lentement à faire la différence entre les tremblements causés par des planètes et ceux qui ne résultent que de l’activité stellaire», a expliqué le docteur Mikko Tuomi, un chercheur de l’université du Hertfordshire (Royaume-Uni) impliqué dans cette étude, au Telegraph.

«Nous sommes à deux doigts d’observer les limites exactes nécessaires afin de détecter les planètes semblables à la Terre», a renchéri son collègue, le docteur Fabo Feng, toujours au Telegraph

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