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De Flynn à Bannon: le résumé des limogeages et démissions sous Donald Trump

Résumé des démissions en renvois sous Trump depuis son élection. [Drew Angerer / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Vendredi 18 août, Donald Trump limogeait Steve Bannon. Le controversé conseiller en stratégie quittait la Maison Blanche après sept mois de service.

Il est le dernier d'une longue liste de limogeages et de démissions survenus depuis la prise de pouvoir de Donald Trump. Sur Twitter, certains internautes se sont même amusés de ces départs en cascade. Pour mieux s'y retrouver, un petit récapitulatif chronologique s'impose.

Le 30 janvier 2017, soit 10 jours après son investiture, Donald Trump limoge la ministre par intérim de la Justice, Sally Yates. Cette dernière avait ordonné le jour même aux procureurs, de ne pas défendre le décret anti-immigration signé par le président républicain quelques jours auparavant. Dans un communiqué, la Maison Blanche l'a accusée de trahison en refusant «d’appliquer un décret destiné à protéger les citoyens des Etats-Unis».

La polémique russe

Le 13 février, Donald Trump pousse à la démission Michael T. Flynn. Cela faisait seulement quatre jours que ce dernier était devenu son conseiller à la sécurité nationale. Il est soupçonné d'avoir menti au vice-président Mike Pence sur des conversations avec l'ambassadeur de Russie en décembre 2016, alors qu'il n'occupait aucune fonction officielle. Potentiellement vulnérable à un chantage russe, il est contraint de quitter la Maison Blanche.

Le 9 mai, le président des Etats-Unis remercie le patron du FBI James Comey. Sous sa houlette, l'agence de renseignements avait enquêté sur des liens éventuels entre l'équipe de campagne de Donald Trump et la Russie, soupçonnée d'avoir perturbé la campagne présidentielle américaine. Mais officiellement, James Comey a été renvoyé pour sa gestion de l'enquête sur la fuite des e-mails d'Hillary Clinton...

Le 30 mai, Mike Dubke, le directeur de la communication de la Maison Blanche démissionne. S'il invoque des raisons personnelles, sont départ pourrait être lié lui aussi, à la polémique sur les potentielles tentatives russes d'interférer dans la campagne américaine.

Remaniement et tensions

Le 18 juin, six experts du comité consultatif chargé de conseiller le gouvernement sur les réponses à apporter à l'épidémie du sida annoncent leurs démissions. Les membres se justifient en évoquant le «désintérêt» du président pour la question. Ils pensent également que le gouvernement prendra des décisions qui nuiront aux personnes atteintes par la maladie.

Le 21 juillet, Sean Spicer, le porte-parole de la Maison Blanche quitte son poste après la décision de Donald Trump de choisir l'ancien financier Anthony Scaramucci, comme directeur de la communication du gouvernement. Sean Spicer n'aurait pas non plus apprécié que le président lui demande d'abandonner les conférences de presse quotidiennes, qu'il avait l'habitude de mener de façon assez spectaculaire.

Le même jour, Mark Corallo, porte-parole de l'équipe d'avocats du président Donald Trump, annonce sa démission. Ce dernier n'en donne pas les raisons, mais sa décision intervient après une interview de Donald Trump au New York Times où il met en garde les enquêteurs de Robert Mueller de ne pas se pencher sur les finances familiales.

Le 28 juillet, Donald Trump annonce dans un tweet le renvoi de son chef de cabinet, Reince Priebus, remplacé par l’ancien général John F. Kelly, qui était jusque-là le secrétaire à la Sécurité intérieure. Reince Priebus n'était plus dans une position très confortable depuis que le nouveau directeur de la communication Anthony Scaramucci l'avait accusé d'être à l'origine de certaines fuites dans la presse.

Le 31 juillet, soit dix jours après avoir été nommé directeur de la communication de la Maison Blanche, Anthony Scaramucci est limogé à la demande de John F. Kelly, le nouveau chef de cabinet. Ce dernier avait défrayé la chronique en insultant violemment plusieurs collaborateurs de Trump dans une interview, dont Reince Priebus qu'il avait traité de «putain de schizophrène paranoïaque».

Charlottesville: plus grande cause de démissions

Les 14 et 15 août, Kenneth Frazier, le PDG du géant américain de la pharmacie Merck, annonce qu'il démissionne de ses fonctions de conseiller économique pour protester contre les déclarations de Donald Trump sur les émeutes de Charlottesville. «Les dirigeants américains doivent honorer nos valeurs fondamentales en rejetant clairement les manifestations de haine, de sectarisme et toute revendication de suprématie qui nient l’idéal américain voulant que tous les hommes ont été créés égaux», écrit-il sur Twitter.

Le même jour, Kevin Plank, patron de l'équipementier sportif Under Armour, mais aussi Brian Krzanich, chef du géant des semi-conducteurs Intel, annoncent qu'ils quittent pour les mêmes raisons le «manufacturing council». Le jour suivant Scott Paul, le président du lobby de l'industrie manufacturière fait de même. Face à cette vague de démissions, Donald Trump dissout ces deux conseils économiques...

 
 

 

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