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Le Brésil ouvre 4 millions d'hectares de forêt amazonienne à l'exploitation minière

Quatre millions d'hectares de la forêt amazonienne brésilienne s'ouvre à l'exploitation minière privée. [YASUYOSHI CHIBA / AFP]

Le président brésilien vient d'autoriser l'exploitation minière d'une immense réserve naturelle de la forêt amazonienne où vivent encore des tribus indiennes.

Au total, ce sont quatre millions d'hectares situés entre les Etats du Para et de l'Amapa, dans le nord du Brésil, qui viennent d'être ouverts au marché privé.

Le chef d'Etat, Michel Temer, a en effet décidé de retirer le statut de réserve naturelle attribué à cette zone en 1984. Ce statut juridique impliquait que seules des entreprises publiques pouvait exploiter les ressources des terres.

Pour «exploiter son potentiel minier»

Cette abrogation, actée par un décrêt publié ce mercredi au Brésil, ouvre désormais l'activité au marché privé, dans l'objectif «d’exploiter le potentiel minier de la région», d'après un document officiel du ministère des Mines et de l'Energie en avril.

Selon le décret, cette décision «ne remet pas en cause l’application de la loi concernant la protection de la flore et des territoires autochtones», relève Le Monde

Pourtant, cette décision laisse craindre une exploitation intensive de cette portion amazonienne de la taille du Danemark. Des ONG, telles que WWF, ont déjà fait connaître leur désapprobation.

L'engagement de Gisèle Bündchen

Depuis quelques mois, Michel Temer et son gouvernement sont accusés de céder aux sirènes des lobbys des compagnies d'exploitation minière et agricoles, au détriment de la préservation de la forêt amazonienne notamment.

La mannequin Gisèle Bündchen, de nationalité brésilienne, a elle-aussi fait part de son indignation sur les réseaux sociaux. «Nous ne pouvons par détruire nos zones protégées pour des intérêts privés», a-t-elle lancé sur Twitter, avant de rappeler dans une publication, sur son compte Instagram : «La forêt amazonienne aide à maintenir l'équilibre qui fait que la vie continue sur notre planète. C'est notre devoir de la protéger.»   

 

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