Selon une étude de l'université de Bath, un Britannique sur deux serait favorable à l'idée d'un revenu universel d'existence.
Quelque 49% des sondés - des adultes âgés de 18 à 75 ans - déclarent en effet approuver, dans l'absolu, l'idée de verser à tous les citoyens, sans condition d'emploi, un revenu leur permettant de couvrir des besoins de base, comme l'alimentation et l'habillement (le logement n'était pas inclus dans le modèle proposé par les chercheurs).
Chez les sympathisants du parti travailliste, le taux d'adhésion au concept grimpe à 63%, alors qu'il descend à 40% chez les sympathisants du parti conservateur. En revanche, si le revenu universel doit être financé par des coupes dans les autres prestations sociales, il est alors approuvé par 49% des conservateurs, et seulement 34% des travaillistes.
La proportion totale d'avis positifs a toutefois considérablement baissé dans le cas où le versement de ce revenu serait corrélé à une hausse de la fiscalité. Dans cette éventualité, seuls 30% des Britanniques y seraient favorables, et 40% y seraient totalement opposés (la proportion restante ayant des avis variables ou indéterminés).
Interrogés sur la meilleure manière de financer le revenu universel, les sondés ont majoritairement choisi une augmentation des impôts sur la fortune (34%), devant une baisse des prestations sociales (28%), et loin devant une hausse de l'impôt sur le revenu (12%).
La semaine dernière, la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a annoncé qu'elle allait étudier la possibilité de verser 150 livres Sterling par semaine à tous les Ecossais, quels que soient leurs revenus d'origine. Les verts écossais militent depuis des années pour une mesure de ce type.