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Harcèlement sexuel : la justice américaine s'intéresse à Donald Trump

Donald Trump avait été visé, durant la campagne présidentielle, par des accusations d’agression sexuelle.[BRENDAN SMIALOWSKI / AFP]

La justice américaine a ordonné aux équipes de campagne de Trump lors de l’élection présidentielle de 2016 de lui remettre tous les documents relatifs aux accusations de harcèlement sexuel ayant visé le président en exercice lors de la campagne. 

Cette injection, datée de mars dernier, a été révélée par le site BuzzFeed News qui en a fourni un document judiciaire. Elle a été émise par la justice américaine dans le cadre d’une plainte en diffamation déposée par Summer Zervos, ancienne candidate de l’émission de téléréalité «The Apprentice» que Donald Trump a présenté durant des années. 

Elle oblige l’équipe de campagne de Trump à collaborer pleinement avec la justice et donc à fournir l’ensemble des documents qui pourraient avoir un lien avec d’éventuelles accusations pour des faits similaires ayant visé le candidat républicain. 

Cette plainte accuse Donald Trump de «plusieurs déclarations mensongères et diffamatoires» à l’encontre de la plaignante. De fait, Summer Zervos avait accusé le milliardaire d’agression sexuelle dans un hôtel de Los Angeles en 2007. Selon la plainte, «M. Trump était devenu totalement obsédé, qualifiant Mme Zervos et toutes ses accusatrices de menteuses ayant des arrière-pensées inavouées». 

Ainsi suite à la publication, en octobre 2016, d’une vidéo montrant Trump se targuer de comportements déplacés envers les femmes, Summer Zervos avait décidé de sortir du silence pour raconter son histoire, bientôt rejointe par d’autres femmes victimes de fait similaires. Trump avait contre-attaqué en qualifiant ses accusatrices de menteuse et en minimisant ses déclarations, les décrivant comme de simples «propos de vestiaires».

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