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Le service de covoiturage d'Uber interdit en Israël

Uber sera interdit en Israël à partir du mardi 28 novembre.[LIONEL BONAVENTURE / AFP]

À partir du mardi 28 novembre, le service de covoiturage du groupe américain Uber sera interdit en Israël. En cause, des problèmes d’assurance. 

Cette décision de justice en faveur du ministère des Transports israélien, rendue ce lundi matin par un juge de Tel Aviv, oblige Uber à arrêter ses services dès le lendemain. 

Ce jugement fait suite à une plainte du syndicat des chauffeurs de taxi et de GetTaxi, compagnie de taxi utilisant une application sur téléphone mobile.

Le ministère des Transport protestait contre le développement d’Uber en Israël, arguant que la plateforme employait des chauffeurs sans licence. Or, selon la loi israélienne, sans licence, impossible de facturer les passagers. 

Le tribunal a donc invoqué un défaut d’assurance afin de justifier sa décision. Il a par ailleurs déclaré que toute utilisation du service, en tant que passager où conducteur, serait une infraction à la loi à partir de ce mardi, à 10h. 

En Israel, Uber a lancé début novembre le service de covoiturage UberDAY dans l'agglomération de Tel-Aviv et opérait déjà un service UberNIGHT, soumis à de nombreuses restrictions, dans la même zone depuis octobre 2016, selon les médias.

Un autre service, UberTAXI, lancé en 2014 et permettant à des conducteurs de taxi d'utiliser l'application Uber pour trouver de nouveaux clients, n'est pas concerné par la décision du juge de Tel-Aviv, a précisé Uber.

«Nous mettons fin à nos pilotes UberNIGHT et UberDAY, mais nous continuons à proposer UberTAXI en Israël», a indiqué une porte-parole de la société. «Nous sommes résolus à coopérer avec les autorités israéliennes pour explorer les moyens d'améliorer la vie dans nos villes grâce à la technologie et à des solutions alternatives sûres et abordables», a-t-elle assuré.

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