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Le MIT invente un soutien-gorge anti agression sexuelle

Le capteur peut être attaché à n'importe quel vêtement. [Capture d'écran Youtube]

Une chercheuse indienne du MIT a mis au point un soutien-gorge capable de donner l'alerte en cas d’agression sexuelle. Il fonctionne grâce à un capteur portable autocollant,

Nommé «Intrepid», l'autocollant intelligent a été conçu pour mémoriser la façon dont s’habille habituellement l'utilisateur et est ainsi capable de faire la différence entre quelqu’un qui déshabille une personne avec son accord et celui qui le fait de force. Il peut s'appliquer à n'importe quel vêtement, pas seulement les soutiens-gorge.  

L’appareil fonctionnera même lorsque la victime est inconsciente ou incapable de se défendre.

L’utilisateur devra enregistrer cinq contacts d’urgence sur son téléphone. Lorsque le capteur, qui est relié à une application pour smartphone, détectera des mouvements violents (type agrippements), il enverra un signal de détresse, sous la forme d’un message, aux contacts mentionnés. L’appareil émettra simultanément un bruit intense pour alerter les gens autour.

L’objet pourra aussi enregistrer ce que la victime et l’agresseur se disent, ce qui pourra être utilisé au tribunal en cas de poursuites judiciaires. 

L'appareil testé sur une centaine de personnes

Mais que peut-il se passer si le capteur interprète mal un geste ? Pour contrer ce problème potentiel, un signal de détresse sera envoyé aux contacts seulement si l’utilisateur ne répond pas au message envoyé à son téléphone («Êtes vous consentante ?») dans les 30 secondes. 

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L’appareil, facile à laver, a été testé sur près de 100 personnes et les retours sont largement positifs.    

Manisha Mohan, la fondatrice de ce capteur, a eu l’idée de créer cet objet lorsqu’elle a réalisé à quel point l’accès des femmes aux espaces publics était restreint, pour une seule raison : le manque de sécurité.

«Les étudiantes à l’Université ne devaient pas dépasser une certaine heure, devaient rentrer au dortoir à 18h30», a-t-elle expliqué au PTI. Au lieu de limiter la mobilité des femmes, elle a eu l’idée de mettre en place ce système de sécurité.

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