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Nouveau rendez-vous devant la justice belge pour Puigdemont

Le chef de l'exécutif catalan déchu Carles Puigdemont lors d'une conférence de presse, le 25 novembre 2017 à Bruges [Emmanuel DUNAND / AFP/Archives] Le chef de l'exécutif catalan déchu Carles Puigdemont lors d'une conférence de presse, le 25 novembre 2017 à Bruges [Emmanuel DUNAND / AFP/Archives]

Carles Puigdemont et quatre autres membres de l'exécutif catalan déchu retrouvent lundi matin à Bruxelles le juge belge chargé de statuer sur les mandats d'arrêt européens émis à leur encontre par Madrid, après la déclaration unilatérale d'indépendance de leur région fin octobre.

L'audience coïncide avec une autre étape judiciaire très attendue en Espagne, où le juge chargé du dossier doit dire dans la journée s'il libère ou non sous conditions dix dirigeants indépendantistes qui, eux, ont été emprisonnés pour avoir maintenu l'organisation du référendum interdit du 1er octobre.

La décision sera scrutée de près car la "répression" de l'Etat espagnol dont seraient victimes ces "prisonniers politiques" sert de leitmotiv au camp indépendantiste dans la campagne qui s'ouvre officiellement lundi à minuit pour les cruciales élections régionales du 21 décembre en Catalogne.

Les partenaires de la coalition sortante partent divisés au scrutin, les sondages sont mitigés, et des remises en liberté pourraient affaiblir l'"élément mobilisateur" que sont ces dix incarcérations, selon des politologues espagnols.

A Bruxelles, les cinq ex-dirigeants visés par un mandat d'arrêt européen (MAE), qui ont fui en Belgique le 30 octobre, dénoncent, par la voix de leurs avocats belges, un "procès politique".

Lundi, lors d'une audience à huis clos prévue à partir de 09H00 (08H00 GMT), ils retrouvent, pour l'étape des plaidoiries, le juge unique de la chambre du conseil du tribunal de première instance néerlandophone de Bruxelles qui doit statuer sur leur sort.

Une première audience le 17 novembre s'était limitée à un exposé des cinq délits retenus par le juge espagnol, sur lesquels le procureur n'a pas caché ses réserves en requérant une demande d'exécution "partielle" du MAE.

 

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