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Syrie : début d'évacuation médicale dans la Ghouta Orientale

Des habitants de Hamouria transportent le corps d'une victime après un bombardement, dans la Ghouta orientale, le 3 décembre 2017 en Syrie [Amer ALMOHIBANY / AFP/Archives] Des habitants de Hamouria transportent le corps d'une victime après un bombardement, dans la Ghouta orientale, le 3 décembre 2017 en Syrie [Amer ALMOHIBANY / AFP/Archives]

Des travailleurs humanitaires ont débuté l'évacuation médicale en urgence de la Ghouta Orientale, zone rebelle assiégée près de Damas, a annoncé le Comité international de la Croix-Rouge mercredi, après des mois d'attente pendant lesquels au moins 16 personnes sont mortes, selon l'ONU.

"Ce soir, le @SYRedCrescent (Croissant Rouge Syrien NLDR) et l'équipe d'@ICRC (Comité international de la Croix Rouge) ont commencé l'évacuation de cas médicaux critiques de la Ghouta Orientale vers Damas", a déclaré le CICR sur son compte Twitter officiel.

Des photos accompagnants les tweets montrent un convoi d'ambulances prêt à évacuer les patients dans un état critique.

Une autre organisation caritative, la Syrian American Medical Society, a affirmé que les évacuations concernaient "29 cas critiques, dont l'évacuation médicale vers Damas a été approuvée. Quatre patients ont été évacués aujourd'hui". Le reste des patients devraient être transportés dans les prochains jours d'après l'organisation.

Un bébé qui a perdu un oeil et sa mère dans un bombardement de l'armée syrienne, le 24 décembre 2017 à Bayt Siwa, dans la Ghouta orientale [Amer ALMOHIBANY / AFP/Archives]
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Un bébé qui a perdu un oeil et sa mère dans un bombardement de l'armée syrienne, le 24 décembre 2017 à Bayt Siwa, dans la Ghouta orientale

 

Près de 400.000 personnes sont prises au piège dans la Ghouta, assiégée par le régime depuis la mi-2013 et où des cas de malnutrition ont été rapportés parmi les habitants, dont la moitié sont des enfants. Cette zone

L'ONU demandait depuis des semaines de pouvoir évacuer de la Ghouta près de 500 malades. Au moins seize de ces malades sont décédés, a déclaré jeudi aux médias à Genève le chef du groupe de travail humanitaire de l'ONU pour la Syrie, Jan Egeland, détaillant notamment le décès par malnutrition d'un bébé de neuf mois.

Dernier fief de la rébellion, la Ghouta fait partie des quatre "zones de désescalade" définies en mai par la Russie et l'Iran, alliés du régime, et la Turquie, soutien des rebelles. Le but était de tenter de parvenir à une trêve durable en Syrie, ravagée par une guerre destructrice depuis 2011, qui a fait plus de 340.000 morts.

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