La journaliste Kim Wall a été violée et attachée avant d'être tuée à bord du sous-marin

L'inventeur danois Peter Madsen, soupçonné du meurtre de la journaliste Kim Wall, ne l'aurait pas tuée par accident ou dans un accès de violence ponctuel. C'est ce qu'a conclu la justice suédoise, mardi.

En effet, d'après le journal Le Monde, le ministère public suédois a annoncé que l'occupant du Nautilus - un sous marin de 17 mètres confectionné par ses soins - avait prémédité son geste. Les procureurs estiment que Peter Madsen s'est procuré une scie, des tournevis et des liens dans le but d'attacher, de violer puis d'assassiner la jeune femme.

A ce jour, les circonstances exactes de sa mort n'ont cependant pas été établies. «Mais le ministère public pense qu’elle est morte de strangulation ou après que ses veines ont été coupées», indique Le Monde. 

 

Des versions différentes

La disparition de la journaliste Kim Wall, venue interroger l'inventeur à bord de son sous-marin, avait été signalée aux autorités par son compagnon, le 10 août 2017. Le lendemain, Peter Madsen avait été secouru par les autorités danoises dans l'Oresund, entre le Danemark et la Suède, après le nauffrage du Nautilus, dont il est soupçonné d'être à l'origine. 

En octobre, le suspect avait avoué avoir démembré et jeté le corps de la jeune femme alors qu'il affirmait jusqu'alors avoir débarqué la jeune femme vivante, à Copenhague, le 10 août au soir. En revanche, il niait et nie toujours avoir tué la jeune femme.

Peter Madsen a été inculpé, le 16 janvier, pour meurtre et agression sexuelle. Il passera devant la justice le 8 mars prochain pour meurtre, atteinte à l'intégrité d'un cadavre et agression sexuelle. Le parquet danois envisage de requérir la réclusion criminelle à perpétuité, d'après RTL.