Le président américain, Donald Trump, a réagi aux propos d’une ancienne réceptionniste qui travaillait dans la Trump Tower. Elle l’accuse, depuis deux ans, de harcèlement sexuel.
«Une femme que je ne connais pas et – autant que je m’en souvienne – que je n’ai jamais rencontrée, dit en première page du Fake News Washington Post que je l’ai embrassée (pendant deux minutes) dans le hall de la Trump Tower il y a douze ans. Cela n’a jamais eu lieu !», a écrit Donald Trump sur son compte Twitter.
A woman I don’t know and, to the best of my knowledge, never met, is on the FRONT PAGE of the Fake News Washington Post saying I kissed her (for two minutes yet) in the lobby of Trump Tower 12 years ago. Never happened! Who would do this in a public space with live security......
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 20 février 2018
«Qui ferait ça dans un lieu public avec des caméras de sécurité. Encore une fausse accusation. Pourquoi le Washington Post n’écrit-il pas sur les femmes qui acceptent de l’argent pour inventer des histoires me concernant ? L’une d’elles s’est fait rembourser son emprunt immobilier», s’est défendu le président américain.
....cameras running. Another False Accusation. Why doesn’t @washingtonpost report the story of the women taking money to make up stories about me? One had her home mortgage paid off. Only @FoxNews so reported...doesn’t fit the Mainstream Media narrative.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 20 février 2018
«Est-ce que quelqu'un écoute ?»
Le 20 février, le journal américain The Washington Post a consacré sa «Une» au témoignage de Rachel Crooks. La femme confie dans un long article intitulé «Est-ce que quelqu’un écoute ?» que le magnat de l’immobilier, en 2006, l’a longuement embrassée sur la bouche, contre son gré, devant un ascenseur. Elle avait, à ce moment, 22 ans tandis que lui, avait 59 ans.
Ce n’est pas la première fois que la femme dévoile cette histoire. Fin 2017, elle avait raconté en détail la scène, sur un plateau de télévision. «J’étais choquée, anéantie», avait déclaré la femme qui a avoué s’être sentie «un peu menacée».
Après les deux tweets de Donald Trump, la femme a déclaré sur la chaîne américaine CNN : «Je pense qu’en tant que président, il a des choses plus importantes à faire que de tweeter sur moi et essayer de discréditer mon histoire». Avant d’ajouter : «Je sais ce qui est vrai, il sait ce qui est vrai et je pense qu’il devrait avoir peur de ça».
La jeune femme de 35 ans a annoncé, début février, qu’elle se présentait à la chambre des représentants de l’Ohio aux élections de mi-mandat.