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Fin de la campagne électorale en Italie

Des partisans du Mouvement 5 Etoiles (M5S) se rassemblent à l'issue d'un dernier meeting de campagne à Rome, le 2 mars 2018 [Filippo MONTEFORTE                   / AFP] Des partisans du Mouvement 5 Etoiles (M5S) se rassemblent à l'issue d'un dernier meeting de campagne à Rome, le 2 mars 2018. [Filippo MONTEFORTE / AFP]

La campagne électorale pour les législatives de dimanche en Italie a pris fin vendredi à minuit, après d'ultimes grands meetings pour les plus jeunes à Rome, Florence ou Milan et un marathon d'interviews télévisées pour l'éternel revenant Silvio Berlusconi.

Sur les places et dans les théâtres de la péninsule mais aussi sur les plateaux de télévision, les principaux leaders ont cherché à convaincre les électeurs après une campagne marquée par des déclarations virulentes et dominée par les questions liées aux migrants ou à l'insécurité.

Si la loi impose le silence à tous les candidats depuis vendredi minuit, M. Berlusconi, 81 ans, a quand même prévu une innocente promenade à Naples samedi, alors que le Sud reste le plus incertain.

Les Italiens inaugureront dimanche une nouvelle loi électorale, un système compliqué qui mêle scrutins proportionnel et majoritaire sans aucune garantie d'aboutir à une majorité stable dans les deux chambres du Parlement. Ce système complexe favorise les formations enracinées sur le territoire, mais risque de ne pas départager les trois pôles majeurs qui s'affrontent (coalition droite/extrême droite, populistes du Mouvement 5 étoiles et coalition de centre gauche).

Après leur première, et dernière, réunion publique commune de la campagne jeudi à Rome, les leaders de l'hétéroclite coalition de droite et d'extrême droite, en tête avec environ 37% des intentions de vote selon les derniers sondages, se sont exprimés chacun de leur côté.

Silvio Berlusconi, le chef de Forza Italia (droite), a ainsi dénoncé sur l'une de ses chaînes de télévision le Mouvement 5 Etoiles (M5S, anti-système) comme «une secte folle» et annoncé «la réorganisation complète de l'Etat italien».

Matteo Salvini, patron de la Ligue (extrême droite) a lui aussi lancé depuis Milan une pique contre le M5S, «surévalué» dans les sondages à son avis, et a promis de meilleurs conditions de travail pour les forces de l'ordre.

Le programme commun de la coalition prévoit des baisses d'impôts massives et une fermeté extrême contre les migrants, mais les leaders politiques cachent mal leurs rivalités internes et leurs dissensions, essentiellement sur la question européenne.

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