Sous l'impulsion de la France, neuf pays membres sur les quinze du Conseil de sécurité ont demandé la réunion en urgence lundi de cette instance après l'attaque chimique présumée commise samedi à Douma en Syrie.
La France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Koweït, la Suède, la Pologne, le Pérou, les Pays-Bas et la Côte d'Ivoire ont signé cette demande, qui devra être validée par la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU, assurée en avril par le Pérou. La réunion devrait se tenir lundi, vraisemblablement en début de soirée.
Le régime syrien est accusé, par les Casques Blancs, des secouristes en zones rebelles, un groupe insurgé ainsi que l'opposition en exil, d'avoir mené une attaque chimique samedi à Douma, dans la Ghouta orientale proche de Damas, faisant des dizaines de victimes.
Le gouvernement syrien et ses soutiens, notamment la Russie et l'Iran, ont démenti la responsabilité du régime d'Assad. Donald Trump a, quant à lui, dénoncé une «attaque chimique insensée», prévenant qu'il faudra en «payer le prix fort». Tandis que la France a affirmé dimanche qu'elle assumerait «toutes ses responsabilités».