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Facebook : les excuses de Mark Zuckerberg au Sénat américain

Mark Zuckerberg au Congrès à Washington le 9 avril 2018 [JIM WATSON / AFP] Mark Zuckerberg au Congrès à Washington le 9 avril 2018 [JIM WATSON / AFP]

Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg a présenté mardi ses excuses personnelles et officielles devant le Sénat américain pour les erreurs commises sur la protection des données et la manipulation politique.

«Il est évident aujourd'hui que nous n'avons pas fait assez pour empêcher ces outils d'être utilisés de façon malintentionnée (...). Nous n'avons pas pris une mesure assez large de nos responsabilités et c'était une grosse erreur. C'était mon erreur et je suis désolé», a dit Mark Zuckerberg, en pleine tourmente sur le scandale de fuite de données vers Cambridge Analytica.

Des auditions très attendues

Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, avait prévu lors d'auditions très attendues au Congrès mardi et mercredi d'endosser personnellement la responsabilité des «erreurs» commises par le réseau social, qui n'a pas su anticiper les mauvais usages de la plateforme.

Il était arrivé au Capitole lundi, accompagné de son épouse Priscilla Chan, pour rencontrer des parlementaires avant ces auditions, prévues d'abord au Sénat puis à la Chambre des représentants. Poursuivi par une meute de journalistes et escorté par des policiers, le dirigeant de 33 ans a troqué son traditionnel t-shirt pour un costume-cravate sombre.

C'est la première fois que le multimilliardaire passe sur le grill des élus américains, très remontés contre Facebook, empêtré dans des polémiques à répétition qui ont pris une tournure retentissante mi-mars avec l'éclatement du scandale Cambridge Analytica. 

Tournant dans l'histoire du groupe selon les uns, simple exercice de relations publiques pour les autres, ce témoignage sera en tout cas un test pour le dirigeant, qui peine à se défaire d'une image de «geek» arrogant et peu à l'aise en public. 

Le groupe aux plus de deux milliards d'utilisateurs est aussi vilipendé depuis des mois pour avoir servi -comme Google ou Twitter- d'outil de désinformation et de manipulation politique, orchestrée selon la justice américaine par le Kremlin dans le but de favoriser l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche. Moscou a toujours nié.

Regagner la confiance de ses utilisateurs est crucial pour le groupe car son modèle économique est fondé sur l'exploitation des données personnelles, qui permettent aux annonceurs de cibler finement leurs messages publicitaires.

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