Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau mentionné l'existence d'enregistrements portant sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi ce samedi 10 novembre. Il a ajouté qu'il les avait transmis à Ryad, Washington et Paris.
«Nous avons donné les enregistrements, nous les avons donnés à l'Arabie saoudite, nous les avons donnés à Washington, aux Allemands, aux Français, aux Anglais», a-t-il déclaré, au cours d'une conférence de presse télévisée. La présidence a par la suite précisé que les bandes sonores avaient été écoutées, mais qu'aucun document écrit n'avait été partagé.
Les médias turcs étaient les premiers à mentionner ces enregistrements, qui, selon une source anonyme qui s'est confiée au Washington Post, «retracent ce qui est arrivé à Jamal Khashoggi après son entrée», dans le consulat d'Arabie saoudite à Istanbul le 2 octobre dernier.
D'après certains médias américains, la directrice de la CIA Gina Haspel aurait eu accès à ces enregistrements. Mais aucun pays n'a pour l'instant indiqué les avoir entendus.