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Technologie : un jeune sur quatre serait addict à son smartphone

Les filles seraient plus touchées par l'addiction au smartphone. Les filles seraient plus touchées par l'addiction au smartphone.[Josh Edelson / AFP]

23% des jeunes auraient un usage problématique de leur smartphone, selon une étude menée par des psychiatres du King's College au Royaume-Uni.

Le concept d'usage problématique du smartphone (PSU en anglais pour problematic smartphone use) recoupe des comportements bien précis. Si on éprouve de l'anxiété lorsque le smartphone n'est pas disponible ou si l'on néglige d'autres activités pour jouer avec celui-ci sont, par exemple, des comportements considérés comme problématique. Les auteurs de l'article associent PSU et addiction. 

Une fille, de 17 à 19 ans, issue d'un milieu économique plutôt élevé : voilà le portrait robot d'une personne dont l'usage du smartphone peut poser problème. 

Le smartphone, cause de l'augmentation des troubles mentaux ?

Publié dans la revue BMC Psychiatry, l'article est une compilation de 41 études conduites en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Selon ses résultats, les jeunes en proie à un usage problématique de leur smartphone sont plus touchés par des troubles mentaux comme la dépression, l'anxiété et le stress. 

Néanmoins le lien entre l'usage problématique du smartphone et mauvaise santé mentale n'est pas établi : «Malgré les inquiétudes suscitées par l'impact des téléphones intelligents, un lien de cause à effet entre usage problématique du smartphone et mauvaise santé mentale n'a pas été encore établi», écrivent les experts. 

Les auteurs de l'article estiment qu'il est urgent de développer de nouveaux outils pour étudier l'impact des smartphones sur la santé mentale des générations futures. 

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